| |
|
| |
|
| | Voici mon roman !!!
|
| | Ils marchent maintenant sur l’îlot d’or, arrivent dans l’espace réservé à Elliott, celui-ci ricane en boucle sur un écran où son image tressaute, son rictus satanique les fait tous tressaillir. Une horreur pixelisée à jamais, un monde parallèle où est cristallisée l'image d’une souillure. Massod s’approche de l’écran et prononce clairement, et de manière très articulée, les prénoms d’Artz, d’Anto, de Téxia et de Vénia. Les yeux d’Elliott deviennent blancs. L’air devient glacial. Son visage est encore plus démoniaque avec une...
|
| | Roman que je suis en train d’écrire, il y a environ 250 pages pour l’instant ( dont plus d’une centaine des souvenirs d’enfance écrites par mon père dans un ouvrage...)
CHAPITRE I
Retour vers le passé
Cette histoire, ce roman d’anticipation que vous vous apprêtez à lire, est un récit traversant les époques, des mondes, des univers réels et imaginaires. Vous allez voyager dans le passé et dans un futur très lointain. Les deux parties, “U MOCU NERU” et “A ROCCA BIANCA” , écrites par...
|
| | Bonjour, une plongée dans ce site depuis le temps, ça fait drôle...bonjour aux éventuels anciens membres ou lecteurs qui s’aventurent encore ici...
|
| | Comme cloué à une épave, vouée aux sombres ressacs - las, plus rien de beau sous l'entrave
Et pourtant
Un courant plus insistant, et sort la tête des flots - une aile blanche relaie, des effluves de cannelle
Des voiliers en italique, fondent aux ciels des tropiques - un coquillage bleuté, d'où sort un chant doux, nacré
Les oiseaux tressent les ciels, les roches suspendent le temps - les palmes vertes fouettent, l'horizon jaune, sous le vent
Et qui sont tous ces poètes, à coudre les illusions - cette muse à sa fenêtre, sous sa couronne de lierre,...
|
| | Première partie...
Le lac est figé, gris, comme ce chat vivant, assis sur le bord de l'autre rive, je le devine être là depuis la nuit des temps...au diable les doutes après tout... Un vent se lève de nulle part, les arbres tremblent et grincent, ils y perdent des feuilles rondes et transparentes...de grâce, je souhaite penser à ces images à l'aune de l'existence... Un poisson argenté émerge et s'enfuit...une ombre se reflète sur l'eau, ma gorge se noue, comme si j'avalais une bogue verte...un grand masque d'argile, à la bouche tombante, progresse au ralenti, les yeux vertigineux...
|
| | Sur un rocher à fleur d'écume Elle s'incarne dans la brume
Douce comme Éole en été Ses gestes sont légèreté
Vers les hautes crêtes minérales Sa voix s'élève en trémail
L'eau cristalline ainsi se moire Dans ses yeux lagons, des miroirs
Sa ruisselante robe d'algues Effleure l'ourlet mousseux des vagues
Une cascade échevelée Sur son grain de peau mordoré
Bien souvent je retourne errer Sur cette côte découpée
Ses courbes au loin s'amenuisent Comme la langueur des banquises
|
| | Les neuro-pirates leurs ont bouffé la cervelle...
Transparence de la mer - les reflets de la citadelle, des maisons, des bateaux, des tonneaux entreposés au bord du quai, vibrent sur le plan d'eau du port - l'ombre décline ses nuances raffinées, un pêcheur au pull marin regarde ses filets, des goélands planent dans le ciel bleu éthéré, au loin, un point rouge...
Brick lève ses yeux de l'antique tableau, cette connexion avec un passé révolu lui est indispensable, bien plus que les activités périodiques obligatoires de néoréalisme - aujourd'hui, la vérité est un luxe dont personne...
|
| | Bonjour, ce qui se passait sur Praxis Negra me manque, je suis admirative de Hubert qui demeure gardien de ce temple et contributeur talentueux.
Je serais très heureuse qu'à l'occasion d'un concours le chemin qui mène à Praxis soit de nouveau redessiné par les pas qui le font chemin. Qu'en pensez-vous? Je ne maîtrise pas la langue Corse, je la lis sur Tonu e tempesta, de plus en plus habile dans la lecture mais jamais je ne passerai à l'écriture. Gazetta me pose un problème que je ne dépasserai pas, il existait sur Praxis Negra, une écriture collective quotidienne, amicale,...
|
| | Fougueux pur-sang rouge sur pré vert
Ses sabots raclent les pierres de soleil
Dans un sillage d'esquilles minérales
Ses muscles explosent sa robe à facettes
À faire trembler les séquoias millénaires
À ressusciter les apaches et les sioux
À faire plumer les robes des hiboux
À balayer les sables du désert
À embraser les dunes pyramidales
Aux cowboys cracher leurs amygdales
|
| | 24 décembre...
Il fait froid...
Pas question d'allumer le chauffage, les factures d'EDF sont devenues impossibles à payer (il faut bien financer les 100 milliards pour la rénovation des centrales nucléaires) ou alors, pas de bouffe. Le petit garçon, Franck, rêvait d'avoir un sapin bien décoré, c'est comme ça... La mère, Paula, va préparer le souper, des vermicelles agrémentées de kiri, et, pour l'occasion, une petite boîte de "Mon Chéri" avec la cerise...le père, Louis, qui la surnomme "Rincette", n'est pas encore rentré, tous deux espèrent qu'il n'aura...
|
| | Mr Gobelain attend le nouvel infirmier, à 83 ans, les occasions de parler aux vivants sont rares...certes, hier, il a bien traité un animateur des chiffres et des lettres d'orchidoclaste...mais, comme il le dit souvent à son chien saucisse empaillé, côtoyer un être non pixelisé c'est autre chose.
Le tic-tac de l'horloge est en rythme avec la chute des gouttes dans la cafetière, la vapeur monte et brouille un peu plus la photo blanchie qu'il voit sans plus y croire...il était avec Georgette, son épouse, dont les cendres (elle n'avait jamais fumé) sont dans l'urne vert olive sur le plan...
|
| | Fuck you Satan...
Défilent les cerneaux des défunts, des DS poussées au vent des sarbacanes
La trompe du papillon ivre pénètre la figue mûre, près des ajoncs, sentinelles des vols lune de miel
Fuck you Satan...des fripes sèches abandonnées aux varans, des massifs de stères arrachés aux Akans
Des papes quadrillent les consciences, poivrent le long des pistes, reniflent la cannelle et servent de la bile
Fuck you Satan...des épines aux regards, des ventres en location, des seringues pour pères, des écrans pour amants
La salsa des...
|
| | Les sens tressautent tels les doigts aux touches d'un instrument à vent
Tout s'éloigne de l'être, un instant
Une chatte frôlant la jambe souligne la misère sexuelle
Un réseau vasculaire anarchique déforme des maxillaires
Des talons aiguilles crissent sur des pierres millénaires concassées
Un cul visible à l'éclat lumineux d'une nuit d'été
Viens ma capsule, que je t'enfile
La pluie verte sur une terre sèche et volatile
Un rien de nature généreuse offrant tant de possibilités
Des monstres s'amassent...
|
| | Boniour Monsieur Canonici,
j'aime beaucoup votre louze ( si vous me permettez le thème), elle est traversée par de belles fulgurances, de belles références aussi. Question poésie je suis loin d'être une érudite, j'en suis restée au Lagarde et Michard avec une excursion chez Houellebecq pour le contemporain mais j'en lis et relis tous le temps, j'en ai besoin pour respirer, c'est comme des bulles d'air supplémentaires et la poésie c'est comme des bulles qui éclateraient et s'annuleraient tout le temps et les vôtres sont très belles, elles montent haut et quand elles éclatent, ça claque...
|
| | Ça tinte à vide dans les logis, la bible c'est l'économie
L'ombre de l'homme devient molle, seuls les médiums s'affolent
Ils perdent leur confort feutré, créant leur sensibilité
La concurrence en relation humaine, les sentiments se ramassent à la peine
Saccage de l'écosystème, résurgence du phénomène
Consommation seule aptitude, extension de la solitude
Sèchent les lambeaux de viande sur les longerons rouillés
Remonte le fantôme des abysses vers les rivages dorés
Disparaissent les carlingues dans les murailles...
|
| | Je vais nager, retrouver ma ligne perdue il y a belle lurette...voilà, c'est dit Eddy, tronche de chouette...
Nolwenn, les baleines ça nage tout l'temps...ça n'a pas une taille de guêpe, frotte ta schneck au savon d'Alep...
Ça n'est pas gentil, faut qu'je fume pour avoir les idées claires, je suis blessée dans ma chair...
Comme Moby Dick...je vais partir quelques jours...faut savoir la mettre en veille...le boulot, toujours pareil..
Mais, toujours pareil, tu n'as pas de boulot... tu piques comme une abeille au goulot...
Ça n'est pas...
|
| | La lune se moire avec les roseaux secoués par ce vent de nuit
La vieille, désormais mariée à Alzheimer jusqu'au dernier souffle
Sort et court le long des roseaux, vers la lune frôlant la mer
Elle pète, rigole comme une pie à Cannes, lève les bras au ciel tant elle est heureuse
Il y a ces îles sœurs pas loin, elle ne les sait plus, elle voit des tortues géantes aux liserés dorés
Elle va être guidée pour rentrer, disputera qui voudra l'emmener sur la chaise à trou, où l'on se vide
Tartinera de merde le sacristain qui la foutra sous...
|
| |
Elle a cassé mon carreau, laissé entrer le vent et l'eau
Elle a vrillé mes déférents canaux
Elle a escargoté mon fier et fidèle mandrin
Et pourtant, toujours, elle vibre au plus profond de mes reins
Qu'une feuille de figuier vire au vert lumineux, et, je revois ses seins
Qu'un crapouilleux dégobille ses tripes sur le matelas crasseux d'un trottoir, et, je ressens la douceur de ses lèvres
Elle m'a honni comme si j'étais la volte face des débuts, pourtant, je m'en décollerais la plèvre pour la voir sourire
Alors...
|
| | Cù l'autorizazioni di l'autori, mittimu quì in linea un testu chì ci pari nicissariu di leghja è di rileghja. Cù primuri sempri d'attualità.Vis CosmicaDi quandu in quandu sò Ghjudeiu Ghjudeiu di l'Esodu è Ghjudeiu di u Ritornu M'anu fattu sappiente in le Meriche Sò butticaghju ghjudeiu in lu vintesimu circondu di Pariggi E me unghje sò firmate in li muri bianchi di calcina E' u sangue di le me manu Sò u ghjudeiu...
|
| | Claquent les accessoires des femmes, sur fond béton
Tuer la mouche verte à la bombe atomique
Sous des lacs de larmes flétrissent les tétons
Les enfants se nourrissent de compléments chimiques
Comment donc oublier sa traîne de fantôme
Comment déperfuser la sonde des anciens
Reliée, ramifiée, aux dettes des nations
Idiomes utiles, terreau du magma mondialiste
Je buvais un café pas piqué des hannetons
Quand tomba mon mégot, puis parut l'écolo
Avec son affreux pinz estampillé Cousteau
|
| | Emmett Till era neru, è t'avia 14 anni quand'iddu fù assassinatu da dui razzisti in u Statu di u Mississippì. A publicazioni di u so ritrattu (vulsuta da a so mamma), è chì musciaia u so sembiu marturiatu, pruvucò una presa di cuscenza à u mumentu chì monda Stati di l'USA tullaraiani sempri u sistemu di a segregazioni. L'amblemàtica Rosa Parks, chì rifusò di lacà a so piazza à un biancu in Montgomery, di dicembri 1955, gestu chì fù à l'origini di a mossa pà i dritti civili, dissi più tardi : "I thought of Emmett Till and I just couldn't go back (Aghju pinsatu à Emmett...
|
| | Glaire du temps collage David Delruelle Âmes, puzzles anguleux de ronces poussiéreuses Aboyer aux pyramides inaccessibles Aimer la tour ovni de Seattle, virtuelle Pour ce qu'il y a autour sans en respirer l'air N'aimer que l'abandon, la mort douce en sommeil Et crier au réveil, déchiré de...
|
| | Aux confluents de la prose et de la poésie, un texte de Francesca Graziani, sur les ombres des absents, et les ombres de notre propre absence. Je n’étais pas là. Je ne marchais pas sur les chemins du village, ni dans les rues de la ville. Je ne foulais pas le sable des plages, ne touchais pas le plancher des maisons. Je semblais le faire, mais je flottais, quelque part au-dessus de mes pas, comme une ombre. Ce n’était...
|
| | Marcu Biancarelli a joint sa voix au De Profundis du poète autrichien, Georg Trakl, que l'on vous propose ici en un chœur polyglotte. De profundisCi sò campi di padda induva fala un piovu neru Ci hè un àrburi scuru chì solu hè fermu quì. Ci hè l’ùghjulu ‘llu ventu à inturnià caseddi bioti – Quantu trista hè a sera Passendu à rembu à u pasciali A dulci ulfanedda coddi torra i spighi rari.
|
| | Hè unu strattu d'un' opara in cursu di scrittura (Quadernu Indivisu), cù Stefanu Cesari à a scrittura. S'intitulighja Nativu...Lampu un ochji à traversu à a vitrata. U celi hè turchinu lisciu, u mari culandi guasgi neru, induvinemu à u so culori chì l’acqua hè ghjacciata, ancu s’è no semu d’istatina. U ventu hà puri arrutatu tuttu, a luci, i cuntorna Femu attinzioni Indo ch’e no punimu u sguardu, puri a mani. U prisenti...
|
| | Titre partiellement volé à JYA (mais au singulier), petit poème sur l'utilité des chiens qui aboient dans la nuit et dont la capacité à briser le sommeil et les songes des biens dormants est souvent négligée.RédemptionAffligeante plainte de l'esclave, Trop malheureux d'avoir perdu sa laisse. Il crie dans la nuit, comme un idiot, Il n'en sera pas plus aimé. S'il passe sous ma fenêtre, Je lui jette la première,
|
| | Un puema chì si duvaria intigrà à una pezza di teatru... Un falsu pueta Aliberti annant'à qualissu ùn si sà nudda... Mostri di fiera sciuti da una stodia ch'ùn esisti... Una lingua cismuntica scritta da un furdanu d'oltramonti... hè u Carnavali di i Cori Persi... Carnavale di i Cori Persi(in morte di u pueta Ghjuvanni Aliberti, 1861-1899)Vi salutemu o ghjenti ghjuntu u...
|
| | Variation d'un texte publié sur Praxis Negra, une nouvelle en français (Mes yeux pleurent), une adaptation en corse (Piegnenu i mio ochji par Jean-Yves Acquaviva), et maintenant une poésie. Il me semble en avoir fait le tour, quoi que .... (KLK) General Theory of TearsI lost my tears As some lose their keys. Unable to cry, Strangled by my pain,
|
| | Un poème de KLK, qui prétend que les autres sont des escrocs. N'est-il pas lui-même à englober dans cette redoutable confrérie ? Quoiqu'il en soit, voilà ce qu'il dit lui-même de son poème : "Dans un anglais probablement assez personnel (privilège de la poésie peut-être ou prétexte au n'importe quoi !), je vous livre ce texte qui est en fait une "chanson"... La traduction n'est pas une traduction, mais une illustration".
|
| | Una puesia di Olivier Ancey. A musica di l'onda.
Ultima Cumaei venit iam carminis aetas, magnus ab integro saeculorum nascitur ordo.
Virgile, Eclogue IV (Les bucoliques)Cutulelle di l’onde tralucente di l’Ercu da seculi attundulite da millesimi vultulate in celi foschi o svariate si mischianu culori arcani sfrisgendu u limpidu spechju à fior di mente. In Sesta ghjacenu e voce i imbeli è u stintindulime
|