Fuck you Satan...
Défilent les cerneaux des défunts, des DS poussées au vent des sarbacanes
La trompe du papillon ivre pénètre la figue mûre, près des ajoncs, sentinelles des vols lune de miel
Fuck you Satan...des fripes sèches abandonnées aux varans, des massifs de stères arrachés aux Akans
Des papes quadrillent les consciences, poivrent le long des pistes, reniflent la cannelle et servent de la bile
Fuck you Satan...des épines aux regards, des ventres en location, des seringues pour pères, des écrans pour amants
La salsa des mourants, le lait dans les sillons, le savoir en dentelle, la valse des pochtrons
Fuck you Satan...pour tout ce schiste en hydromel, pour ces moutons que tu fais paitre, pour ces adultes qui régressent, pour avoir suturé le temps...
Fuck you Satan...
Fuck you Satan ( pensée pour Ferré qui aurait eu 100 ans )
Hubert Canonici- Messages : 296
Date d'inscription : 01/03/2014
Age : 56
Localisation : Bonifacio
Ugel, verglas dans le cœur
Un prestolet à l'ombre d'un châtaignier, ses mots n'ont pas de poids, sauf pour une centenaire sourde, bercée par la langueur d'un après-midi d'automne
Une malle de vieux jouets, pleine et acide comme l'enfance, les sensations s'amenuisent, miss robot fait danser ses boulons
Étendre des squames nets, accrochés aux iliaques communs, que l'homme veuille bien les absoudre
Foutre ses faux amis dans des puits oubliés, des puits absents à l'idée même de la survie d'un saule, leurs cœurs fermés comme leurs portes
Réunir les forces invisibles, assister moralement aux obsèques d'Ugel, mort dans ses rangées de choux, de n'avoir pas changé à temps la pile de son cœur
Chercher de l'ombre à la lumière, trouver l'âme de la mer tapie dans un cours d'eau, accrocher ses voiles de flanelle, et vogue le bateau
Une malle de vieux jouets, pleine et acide comme l'enfance, les sensations s'amenuisent, miss robot fait danser ses boulons
Étendre des squames nets, accrochés aux iliaques communs, que l'homme veuille bien les absoudre
Foutre ses faux amis dans des puits oubliés, des puits absents à l'idée même de la survie d'un saule, leurs cœurs fermés comme leurs portes
Réunir les forces invisibles, assister moralement aux obsèques d'Ugel, mort dans ses rangées de choux, de n'avoir pas changé à temps la pile de son cœur
Chercher de l'ombre à la lumière, trouver l'âme de la mer tapie dans un cours d'eau, accrocher ses voiles de flanelle, et vogue le bateau