Boniour Monsieur Canonici,
j'aime beaucoup votre louze ( si vous me permettez le thème), elle est traversée par de belles fulgurances, de belles références aussi. Question poésie je suis loin d'être une érudite, j'en suis restée au Lagarde et Michard avec une excursion chez Houellebecq pour le contemporain mais j'en lis et relis tous le temps, j'en ai besoin pour respirer, c'est comme des bulles d'air supplémentaires et la poésie c'est comme des bulles qui éclateraient et s'annuleraient tout le temps et les vôtres sont très belles, elles montent haut et quand elles éclatent, ça claque comme le pet jubilatoire de Mina...comme la vie avec ses amours et ses misères ! Belle continuation à vous et à bientôt.
Joelle Secondi
un idiot et autres poèmes.
Re: un idiot et autres poèmes.
Merci Joelle, moi je n'y connais rien en poésie, je m'en rappelle quand même une de je ne sais qui qui parlait d'un type qui avait beaucoup bouffé, genre :
Un œuf
Un kilo de bœuf...
Tout ça, sinon j'aime le mot poésie comme je déteste le mot amalgame, pour moi, quand je fais de la "poésie", c'est comme si je degueulais des fleurs des marais...
En tous cas ça me fait plaisir que vous appréciez, et s'il vous vient l'idée bizarre de mettre une poésie à vous ce serait super, bien mieux qu'un panier à croissants sous un robinet de bidon de pétrole...à bientôt.
Un œuf
Un kilo de bœuf...
Tout ça, sinon j'aime le mot poésie comme je déteste le mot amalgame, pour moi, quand je fais de la "poésie", c'est comme si je degueulais des fleurs des marais...
En tous cas ça me fait plaisir que vous appréciez, et s'il vous vient l'idée bizarre de mettre une poésie à vous ce serait super, bien mieux qu'un panier à croissants sous un robinet de bidon de pétrole...à bientôt.
Bonsoir monsieur Canonici,
Vous dites que vous n'y connaissez rien en poésie, en tout cas vous poétisez comme vous respirez.
Et aussi, non monsieur Canonici il ne me viendra jamais l'idée bizarre de mettre une poésie sur ce blog, ni une nouvelle. No possiblo. J'ai bien essayé comme tout le monde mais c'est nul à chier ( ampoulé, boursouflé, c'est comme vous voulez!). Je me suis même essayé au Haiku c'est vous dire...
Au fait, une rubrique haiku avec un concours pour les nuls ça serait bien, non?
A bientôt,
Amicalement,
Joelle Secondi.
Vous dites que vous n'y connaissez rien en poésie, en tout cas vous poétisez comme vous respirez.
Et aussi, non monsieur Canonici il ne me viendra jamais l'idée bizarre de mettre une poésie sur ce blog, ni une nouvelle. No possiblo. J'ai bien essayé comme tout le monde mais c'est nul à chier ( ampoulé, boursouflé, c'est comme vous voulez!). Je me suis même essayé au Haiku c'est vous dire...
Au fait, une rubrique haiku avec un concours pour les nuls ça serait bien, non?
A bientôt,
Amicalement,
Joelle Secondi.
Bonjour Joelle,
Pourtant vous parlez de bulles qui éclatent, qui s'annulent, qui oxygènent, c'est beau ça...
Je vais tenter un haïku...
Une nuit voilée
Un lavabo entartré
Son dentier ébréché
Peut-être aurai-je un jour la finesse asiatique de styliser la nature des mots...ou pas...
Pourtant vous parlez de bulles qui éclatent, qui s'annulent, qui oxygènent, c'est beau ça...
Je vais tenter un haïku...
Une nuit voilée
Un lavabo entartré
Son dentier ébréché
Peut-être aurai-je un jour la finesse asiatique de styliser la nature des mots...ou pas...
Bonjour Hubert,
Pas mal. Belle intensité du moment, belle profondeur, sans oublier la note sensible à la première ligne et la chute à la dernière. Perso j'y vois l'ombre du grand Jacques mais sans le lyrisme qui va avec mais après tout ne nous extasions pas sur le lyrisme, c'est comme la mer il a toujours été là.
Allez un petit pour la route...
"Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend "...
à bientôt.
Pas mal. Belle intensité du moment, belle profondeur, sans oublier la note sensible à la première ligne et la chute à la dernière. Perso j'y vois l'ombre du grand Jacques mais sans le lyrisme qui va avec mais après tout ne nous extasions pas sur le lyrisme, c'est comme la mer il a toujours été là.
Allez un petit pour la route...
"Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend "...
à bientôt.
Bonjour Joelle,
Puisque vous avez parlé du grand Jacques, ça m'a donné envie d'en détourner une de mes chansons préférées...
Avec la Méditerranée pour dernier terrain vague
Et des vagues de maquis pour arrêter les vagues
Et de fiers rochers où les marées trépassent
Et qui ont à jamais un cœur de pierre vivace
Avec infiniment de rayons à venir
Avec le vent de l'est écoutez-le frémir
Le paradis qui est le mien
Avec de vieux hameaux dans la moindre montagne
Et de fiers clochers de Lecci à la Balagne
Où des dieux de granit décrochent les nuages
Avec le fil des siècles pour unique voyage
Et des chemins d'oubli pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Ce paradis qui est le mien
Avec un ciel si bleu qu'une rivière s'y est vue
Avec un ciel si bleu qu'il inspire la fierté
Avec un ciel si haut qu'une rivière s'est perdue
Avec un ciel si bleu qu'elle s'y est envolé
Avec le vent du nord qui vient la caresser
Avec le vent iodé écoutez-le chanter
Ce paradis qui est le mien
Avec de l'Italie qui descendrait d'Asco
Et Colomba la brune quand elle devient maso
Quand ses fils enterrés ne reviennent jamais
Quand la plaine est grouillante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé (oseille)
Quand le vent est au sud écoutez-le piaffer
Ce rude pays qui est le mien
Puisque vous avez parlé du grand Jacques, ça m'a donné envie d'en détourner une de mes chansons préférées...
Avec la Méditerranée pour dernier terrain vague
Et des vagues de maquis pour arrêter les vagues
Et de fiers rochers où les marées trépassent
Et qui ont à jamais un cœur de pierre vivace
Avec infiniment de rayons à venir
Avec le vent de l'est écoutez-le frémir
Le paradis qui est le mien
Avec de vieux hameaux dans la moindre montagne
Et de fiers clochers de Lecci à la Balagne
Où des dieux de granit décrochent les nuages
Avec le fil des siècles pour unique voyage
Et des chemins d'oubli pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest écoutez-le vouloir
Ce paradis qui est le mien
Avec un ciel si bleu qu'une rivière s'y est vue
Avec un ciel si bleu qu'il inspire la fierté
Avec un ciel si haut qu'une rivière s'est perdue
Avec un ciel si bleu qu'elle s'y est envolé
Avec le vent du nord qui vient la caresser
Avec le vent iodé écoutez-le chanter
Ce paradis qui est le mien
Avec de l'Italie qui descendrait d'Asco
Et Colomba la brune quand elle devient maso
Quand ses fils enterrés ne reviennent jamais
Quand la plaine est grouillante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire quand le vent est au blé (oseille)
Quand le vent est au sud écoutez-le piaffer
Ce rude pays qui est le mien
Bonjour monsieur Canonici,
Chapeau, belle adaptation! Il me semble que c'est moins mélancolique que chez le Grand Jacques ( marée basse devient pierre vivace et brume devient rayon...) et vous peignez la Corse dans sa magnificence et ses vices, bravo. J'aime bien le coté "Pedro Paramo" de Colomba la maso et la métaphore du vent du Sud. C'est vrai que les chansons sont une source d'inspiration première. Dans la continuité du Plat Pays il y a Les Flamandes, magnifique aussi, non? Et le Gainsbourg des Goémons, Amour sans Amour, Melody Nelson, le Brassens de Bonhomme, Pauvre Martin, de tant d'autres...Et Nougaro aussi, Yves Simon avec les Gauloises Bleues, Gilles Vignaud, Francis Leclerc. Ferré et Barbara je suis passée à coté mais je me rattrape maintenant et puis le Higelin, le Souchon des débuts, Baschung sous la plume de Jean Fauque et puis le blues aussi, celui du Delta.
Allez j'arrête de blablater...encore une pour la route, c'est Pépée.
T'avais les mains comm' des raquettes
Pépée
Et quand j'te f'sais les ongles
J'voyais des fleurs dans ta barbiche
T'avais les oreill's de Gainsbourg
Mais toi t'avais pas besoin d'scotch
Pour les r'plier la nuit
Tandis que lui... ben oui !
Pépée
T'avais les yeux comm' des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l'port d'Anvers
Quand les matins ont l'âme verte
Et qu'il leur faut des yeux d'rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r'gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée
T'avais le cuir comme un tambour
Pépée
De ceux qu'on voil' le vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent'-trois bougies
Tandis que toi t'en avais qu'huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée
J'voudrais avoir les mains d'la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le cur
Et m'en venir coucher chez toi
Ça chang'rait rien à mon décor
On couch' toujours avec des morts
On couch' toujours avec des morts
On couch' toujours avec des morts
Pépée
Chapeau, belle adaptation! Il me semble que c'est moins mélancolique que chez le Grand Jacques ( marée basse devient pierre vivace et brume devient rayon...) et vous peignez la Corse dans sa magnificence et ses vices, bravo. J'aime bien le coté "Pedro Paramo" de Colomba la maso et la métaphore du vent du Sud. C'est vrai que les chansons sont une source d'inspiration première. Dans la continuité du Plat Pays il y a Les Flamandes, magnifique aussi, non? Et le Gainsbourg des Goémons, Amour sans Amour, Melody Nelson, le Brassens de Bonhomme, Pauvre Martin, de tant d'autres...Et Nougaro aussi, Yves Simon avec les Gauloises Bleues, Gilles Vignaud, Francis Leclerc. Ferré et Barbara je suis passée à coté mais je me rattrape maintenant et puis le Higelin, le Souchon des débuts, Baschung sous la plume de Jean Fauque et puis le blues aussi, celui du Delta.
Allez j'arrête de blablater...encore une pour la route, c'est Pépée.
T'avais les mains comm' des raquettes
Pépée
Et quand j'te f'sais les ongles
J'voyais des fleurs dans ta barbiche
T'avais les oreill's de Gainsbourg
Mais toi t'avais pas besoin d'scotch
Pour les r'plier la nuit
Tandis que lui... ben oui !
Pépée
T'avais les yeux comm' des lucarnes
Pépée
Comme on en voit dans l'port d'Anvers
Quand les matins ont l'âme verte
Et qu'il leur faut des yeux d'rechange
Pour regarder la nuit des autres
Comme on r'gardait un chimpanzé
Chez les Ferré
Pépée
T'avais le cuir comme un tambour
Pépée
De ceux qu'on voil' le vendredi saint
Vers les trois heures après midi
Pour regarder Jésus-machin
Souffler sur ses trent'-trois bougies
Tandis que toi t'en avais qu'huit
Le sept avril
De soixante-huit
Pépée
J'voudrais avoir les mains d'la mort
Pépée
Et puis les yeux et puis le cur
Et m'en venir coucher chez toi
Ça chang'rait rien à mon décor
On couch' toujours avec des morts
On couch' toujours avec des morts
On couch' toujours avec des morts
Pépée
Bonjour Joelle,
J'adore cette chanson de Léo Ferré, il était fou avec ses animaux, regardait la télé avec son cochon qui bouffait des bonbons, un jour, un ami à lui qui faisait une sieste a été réveillé par un baisé de Pépée, une lèvre sur l'arête du nez, l'autre, sous le menton.
Brassens et ses passantes, sa Jeanne, Brel et son île...
J'adore cette chanson de Léo Ferré, il était fou avec ses animaux, regardait la télé avec son cochon qui bouffait des bonbons, un jour, un ami à lui qui faisait une sieste a été réveillé par un baisé de Pépée, une lèvre sur l'arête du nez, l'autre, sous le menton.
Brassens et ses passantes, sa Jeanne, Brel et son île...
Et tant d'autres aussi,
Bonne soirée Hubert.
Bonne soirée Hubert.
Ils ont tourné la clé
Les pneus crissent, la bête zigzag pour mieux happer les corps
La promenade de la mort
Otan en emportent les bombes démocratiques, en Irak, en Libye, en Syrie
On n'y voit plus de fleurs éclore
Les gorges ont un goût de phosphore
Rêver jusqu'au bout de la nuit, pour oublier d'y être en vie
Des larmes de sang perlent en Occident, de porcs en ports, sans transition, Moyen-Orient comme anticorps
La guerre des civilisations, avènement de la globalisation
Exécutants gavés au captagon
Ils ont tourné la clé...le sang abreuve les sillons, la machine de mort s'est emballée, le sang colore les lagons...
Les pneus crissent, la bête zigzag pour mieux happer les corps
La promenade de la mort
Otan en emportent les bombes démocratiques, en Irak, en Libye, en Syrie
On n'y voit plus de fleurs éclore
Les gorges ont un goût de phosphore
Rêver jusqu'au bout de la nuit, pour oublier d'y être en vie
Des larmes de sang perlent en Occident, de porcs en ports, sans transition, Moyen-Orient comme anticorps
La guerre des civilisations, avènement de la globalisation
Exécutants gavés au captagon
Ils ont tourné la clé...le sang abreuve les sillons, la machine de mort s'est emballée, le sang colore les lagons...
Tout y est dans cet enfer, les images, la poésie, le propos. je vous tire mon chapeau Hubert. C'est beau, ça me plait bien.
N'ayant pas votre talent je me contenterais de piocher dans cette brève de comptoir, en guise de boutade.
Rien n'est inhumain pour des humains, endors-toi là dessus...
A bientôt,
N'ayant pas votre talent je me contenterais de piocher dans cette brève de comptoir, en guise de boutade.
Rien n'est inhumain pour des humains, endors-toi là dessus...
A bientôt,
Ça n'est pas de la poésie...encore que...
Un chat landais traîne ses tristes restes sous la fenêtre de celle d'en face, je l'avais baisé comme on boit dans une flaque quand on a soif à en crever...je me rappelle clairement de sa carrée aux murs pisseux, une déco fin de brocante, un lit avec des armatures anguleuses, du fer à l'ancienne peint en noir épais, des dorures pour l'illusion, rien de taillé dans la finesse là-dedans...ça sentait profondément, l'odeur d'un antique dépoussiérant restée prisonnière de napperons de dentelle ancienne...mon euphorie avait duré le temps d'un coït, même ses bourrelets disgracieux m'excitaient sur le moment, sa chatte rasée de trois jours avivait mes récepteurs sensoriels...la nuit, tout allait encore bien, mais au matin...vers les 13h50, c'était comme si mes capteurs sensoriels n'avaient jamais existé...
"J'ai d'belles huît'..."
qu'elle disait à mon réveil (Dieu qu'il eusse été bon que cela correspondisse à mon éveil) certainement que j'avais fait la confidence d'adorer ces mollusques bivalves, la veille, en lui mâchouillant la limace. En plus, j'aime pas quand on prononce mal huître...désagréable, comme à croiser un con venant de pisser, qui, sans s'être lavé les mains, me serrerait la main avec insistance...sourire complice en prime...et en déprime elle me montrait une composition florale riquiqui..."C'est moi qui l'ai faite, je suis stagiaire chez le fleuriste de la rue Cassegrain..." déstabilisant d'avoir à faire semblant de trouver jolie pareille laideur...elle voulait de la tendresse, jouait à l'oursonne pleine de douceur...moi, les peluches de 90 Kilos ça me brise l'esprit, surtout quand elles mettent une ardeur terrible et rauque à l'obtention de l'orgasme...et que trône, sur sa table de nuit, un phallus en bronze chinois de 50 cm...elles étaient étonnement fines et bonnes ces huîtres, la température idéale, une fraîcheur délicatement iodée, un petit arrière goût de noisette...le problème, c'était cette lumière crue, trop crue pour ce genre de finesse, trop crue pour entretenir l'illusion que ça pourrait aller mieux...elle va ouvrir sa fenêtre ou pas...là, j'ai l'impression de patauger dans ce monde morbide, l'obscurantisme des lumières ça m'inquiète...ils disent que dans 50 ans, la mort sera vaincue, qu'il y aura la jeunesse éternelle...c'est comme si quelqu'un pissait sur de la merde...le "struggle for life" libéral, pousse des culs-de-jattes à faire des 200 mètres, des unijambistes à faire du saut en hauteur..."c'est pas parce que t'as pas d'jambes que tu dois pas bosser" ça doit être ça la finalité...Hollande, l'imposteur en chef, a de plus en plus un ton de curé élevé en batterie, il pérore ses sempiternels hommages réchauffés aux victimes...tout s'accélère, on a même droit aux Daechiens express convertis et prêts à l'emploi en moins de dix jours...il y a de la poudre sur les doigts accusateurs des manipulateurs...des Z'experts viennent enfumer un peu plus des esprits n'en ayant plus vraiment besoin...
Nous ne nous sommes plus parlé depuis notre brève aventure...comme si un voile de honte avait tout recouvert...alors, pourquoi ai-je envie qu'elle ouvre sa fenêtre...des "huît'" que j'me dis, en piqure de rappel...le désir est déraisonnable par essence, pour la lumière crue on peut toujours mettre des stores...elle est si seule, comme je le suis, elle m'a tant donné, ça me picote la gorge en remords et en manque d'elle...
Il y a un festival de rue qui commence aujourd'hui, je vois des danseuses et des danseurs musiciens...saltimbanques...se dandiner en agitant de dérisoires instruments...avec des sourires en rictus mi commerciaux, mi désespérés...ça m'attriste, c'est mon instinct qui me le dicte, et si j'ai tort je ne le saurais jamais...elle ouvre ses volets, nous nous regardons, les saltimbanques semblent se transformer en guimauves aux sons étouffés...un "rebelle syrien" de "l'armée libre", Abdull R T, détenteur d'un sacré palmarès...massacre de chrétiens syriens - de civils - de soldats de l'armée régulière (dont un s'étai fait ouvrir la cage thoracique, puis bouffer un bout de cœur cru par l'un de ses sbires)...ce bon petit soldat du camp du bien occidentale a obtenu l'asile politique de la France...pour avoir fait du "bon boulot" en œuvrant à la déstabilisation du régime laïc du président Bachar...
Nous n'avons d'yeux que pour nous, nos sentiments ont si longtemps mijoté...glouglou, glouglou...de délicates saveurs remontent...mais elle a l'œil alerte ma pulpeuse, le Abdull RT s'arrête au niveau de sa fenêtre, il ouvre sa couscoussière, un fil rouge et un noir dépassent de la semoule, mais lorsqu'elle voit que de gros écrous remplacent les pois chiches, elle s'empare vigoureusement du phallus en bronze chinois, puis fracasse la boîte crânienne de l'affreux Jojo, en service commandé pour ses protecteurs élyséens, qui s'éteint baignant dans un velouté d'hémoglobines et de cervelle...quel délicat doigté ma douce peluche...
Un chat landais traîne ses tristes restes sous la fenêtre de celle d'en face, je l'avais baisé comme on boit dans une flaque quand on a soif à en crever...je me rappelle clairement de sa carrée aux murs pisseux, une déco fin de brocante, un lit avec des armatures anguleuses, du fer à l'ancienne peint en noir épais, des dorures pour l'illusion, rien de taillé dans la finesse là-dedans...ça sentait profondément, l'odeur d'un antique dépoussiérant restée prisonnière de napperons de dentelle ancienne...mon euphorie avait duré le temps d'un coït, même ses bourrelets disgracieux m'excitaient sur le moment, sa chatte rasée de trois jours avivait mes récepteurs sensoriels...la nuit, tout allait encore bien, mais au matin...vers les 13h50, c'était comme si mes capteurs sensoriels n'avaient jamais existé...
"J'ai d'belles huît'..."
qu'elle disait à mon réveil (Dieu qu'il eusse été bon que cela correspondisse à mon éveil) certainement que j'avais fait la confidence d'adorer ces mollusques bivalves, la veille, en lui mâchouillant la limace. En plus, j'aime pas quand on prononce mal huître...désagréable, comme à croiser un con venant de pisser, qui, sans s'être lavé les mains, me serrerait la main avec insistance...sourire complice en prime...et en déprime elle me montrait une composition florale riquiqui..."C'est moi qui l'ai faite, je suis stagiaire chez le fleuriste de la rue Cassegrain..." déstabilisant d'avoir à faire semblant de trouver jolie pareille laideur...elle voulait de la tendresse, jouait à l'oursonne pleine de douceur...moi, les peluches de 90 Kilos ça me brise l'esprit, surtout quand elles mettent une ardeur terrible et rauque à l'obtention de l'orgasme...et que trône, sur sa table de nuit, un phallus en bronze chinois de 50 cm...elles étaient étonnement fines et bonnes ces huîtres, la température idéale, une fraîcheur délicatement iodée, un petit arrière goût de noisette...le problème, c'était cette lumière crue, trop crue pour ce genre de finesse, trop crue pour entretenir l'illusion que ça pourrait aller mieux...elle va ouvrir sa fenêtre ou pas...là, j'ai l'impression de patauger dans ce monde morbide, l'obscurantisme des lumières ça m'inquiète...ils disent que dans 50 ans, la mort sera vaincue, qu'il y aura la jeunesse éternelle...c'est comme si quelqu'un pissait sur de la merde...le "struggle for life" libéral, pousse des culs-de-jattes à faire des 200 mètres, des unijambistes à faire du saut en hauteur..."c'est pas parce que t'as pas d'jambes que tu dois pas bosser" ça doit être ça la finalité...Hollande, l'imposteur en chef, a de plus en plus un ton de curé élevé en batterie, il pérore ses sempiternels hommages réchauffés aux victimes...tout s'accélère, on a même droit aux Daechiens express convertis et prêts à l'emploi en moins de dix jours...il y a de la poudre sur les doigts accusateurs des manipulateurs...des Z'experts viennent enfumer un peu plus des esprits n'en ayant plus vraiment besoin...
Nous ne nous sommes plus parlé depuis notre brève aventure...comme si un voile de honte avait tout recouvert...alors, pourquoi ai-je envie qu'elle ouvre sa fenêtre...des "huît'" que j'me dis, en piqure de rappel...le désir est déraisonnable par essence, pour la lumière crue on peut toujours mettre des stores...elle est si seule, comme je le suis, elle m'a tant donné, ça me picote la gorge en remords et en manque d'elle...
Il y a un festival de rue qui commence aujourd'hui, je vois des danseuses et des danseurs musiciens...saltimbanques...se dandiner en agitant de dérisoires instruments...avec des sourires en rictus mi commerciaux, mi désespérés...ça m'attriste, c'est mon instinct qui me le dicte, et si j'ai tort je ne le saurais jamais...elle ouvre ses volets, nous nous regardons, les saltimbanques semblent se transformer en guimauves aux sons étouffés...un "rebelle syrien" de "l'armée libre", Abdull R T, détenteur d'un sacré palmarès...massacre de chrétiens syriens - de civils - de soldats de l'armée régulière (dont un s'étai fait ouvrir la cage thoracique, puis bouffer un bout de cœur cru par l'un de ses sbires)...ce bon petit soldat du camp du bien occidentale a obtenu l'asile politique de la France...pour avoir fait du "bon boulot" en œuvrant à la déstabilisation du régime laïc du président Bachar...
Nous n'avons d'yeux que pour nous, nos sentiments ont si longtemps mijoté...glouglou, glouglou...de délicates saveurs remontent...mais elle a l'œil alerte ma pulpeuse, le Abdull RT s'arrête au niveau de sa fenêtre, il ouvre sa couscoussière, un fil rouge et un noir dépassent de la semoule, mais lorsqu'elle voit que de gros écrous remplacent les pois chiches, elle s'empare vigoureusement du phallus en bronze chinois, puis fracasse la boîte crânienne de l'affreux Jojo, en service commandé pour ses protecteurs élyséens, qui s'éteint baignant dans un velouté d'hémoglobines et de cervelle...quel délicat doigté ma douce peluche...
...belle fin Hubert. Je l'aime déjà votre oursonne, elle m'a émue tout comme votre univers surréaliste, cru et tendre aussi. Mais j'ai un bémol: Je suis davantage émue lorsque vous mettez de coté votre rage, dans l'écriture je veux dire, pas dans l'inspiration. En decouvrant vos textes j'ai à chaque fois l'impression de tenir dans les mains une grenade dégoupillée mais qu'à la fin elle est juste là pour faire diversion et ne toucher que le coeur des gens qui vous lisent. Vous avez la magie d'un univers bien à vous Hubert mais, par exemple, je trouve ( sur ce texte particulièrement) que les digressions de nature politique, sociale ( Hollande, Daesh ect...) annihilent cette magie. Je ne dis pas qu'elles n'ont pas leur place, je dis que j'aimerais bien les lire autrement, avec moins de rage justement, plus de distance, de grotesque, de métaphores.
Monsieur Canonici, ne m'en veuillez pas, ce n'est pas que j'ai un égo surdimenssioné mais j'aime bien donner mon avis quand un texte me touche. Je parle d'avis pas de critique littéraire, j'ai pas les outils pour ça, donc c'est uniquement sur un plan émotionnel et sensible et superficiel, je vous l'accorde. Et puisqu'on est dans le sensible je pourrais vous demander ce qui vous pousse à écrire. Qu'est-ce qui fait que vous en ressentiez l'urgence, au delà de la rage et si c'est pas ça justement, ce besoin urgent de toucher les autres, d'avoir à partager humblement et simplement ses univers sensibles et souterrains avec des lecteurs aux univers non moins sensibles et souterrains et qu'à la fin ces univers se rencontrent...ou ne se rencontrent pas.
A bientôt Hubert
Mon Chjami e Rispondi : Richepin chanté par Brassens, les philistins.
Philistins, épiciers
Tandis que vous caressiez
Vos femmes
En songeant aux petits
Que vos grossiers appétits
Engendrent
Vous pensiez : " Ils seront
Menton rasé, ventre rond
Notaires "
Mais pour bien vous punir
Un jour vous voyez venir
Sur terre
Des enfants non voulus
Qui deviennent chevelus
Poètes...
Monsieur Canonici, ne m'en veuillez pas, ce n'est pas que j'ai un égo surdimenssioné mais j'aime bien donner mon avis quand un texte me touche. Je parle d'avis pas de critique littéraire, j'ai pas les outils pour ça, donc c'est uniquement sur un plan émotionnel et sensible et superficiel, je vous l'accorde. Et puisqu'on est dans le sensible je pourrais vous demander ce qui vous pousse à écrire. Qu'est-ce qui fait que vous en ressentiez l'urgence, au delà de la rage et si c'est pas ça justement, ce besoin urgent de toucher les autres, d'avoir à partager humblement et simplement ses univers sensibles et souterrains avec des lecteurs aux univers non moins sensibles et souterrains et qu'à la fin ces univers se rencontrent...ou ne se rencontrent pas.
A bientôt Hubert
Mon Chjami e Rispondi : Richepin chanté par Brassens, les philistins.
Philistins, épiciers
Tandis que vous caressiez
Vos femmes
En songeant aux petits
Que vos grossiers appétits
Engendrent
Vous pensiez : " Ils seront
Menton rasé, ventre rond
Notaires "
Mais pour bien vous punir
Un jour vous voyez venir
Sur terre
Des enfants non voulus
Qui deviennent chevelus
Poètes...
Bonjour Joelle, merci pour vos critiques agréables à entendre et aussi pour le bémol bien justifié, d'autres membres de Praxis me l'ont d'ailleurs déjà dit, quand j'écris je me laisse emporter y compris là où la littérature y perd...Pour expliquer ce qui m'a poussé à écrire il y a quelques années, c'est un mystère, mais comme disait LF Céline, et en ce qui me concerne je suis d'accord avec cette explication...
"Écrire est un signe de maladie...si on est bien dans la vie, on jouit de la vie..quand on transpose c'est une tare..."
Merci de montrer de l'intérêt pour mes écrits, et j'admire toujours les gens capables d'analyser...
"Écrire est un signe de maladie...si on est bien dans la vie, on jouit de la vie..quand on transpose c'est une tare..."
Merci de montrer de l'intérêt pour mes écrits, et j'admire toujours les gens capables d'analyser...
Bonjour Hubert,
C'est marrant. Vous me parlez de Céline et moi je finis justement un bouquin rassemblant ses écrits polémiques ( l'école des cadavres, bagatelle pour un massacre, les beaux draps, hommage à Zola entre autre). C'est grandiose. Si on met de coté sa bouffonnerie, son outrance, son antisémitisme délirant, il y a des pages d'une grande beauté sur l'écriture et sur la danse aussi. Comme Drieu la Rochelle je crois qu'il aimait les jolies femmes américaines et danseuses ( bel antidote à la détestation du monde). Ca m'a toujours sidéré ce genre de polémique " peut on encore lire Drieu, Celine" ? Où alors toute polémique se doit d'être informée et donc prendre connaissance de la totalité de l'oeuvre est un minimum. Mais je digresse, je digresse.
Votre citation est trés belle, c'est bien lui ça, un mélange de sincérité et de cynisme et pour avoir lu vos textes et tous les autres sur Praxis Negra je me dis qu'il y a une continuité, une fidélité à cet esprit d'écriture conçue comme une excroissance. Hubert, j'ai un fameux passage sur les écrivains là sous la main, je vous le cite, c'est dans Bagatelle pour un massacre, et c'est jubilatoire.
Belle journée à vous
"Un raffiné valable, raffiné de droit, de coutume, officiel, d'habitude doit écrire au moins comme M. Gide, M. Vanderem, M. Benda, M. Duhamel, Mme Colette, Mme Fémina, Mme Valéry, les « Théâtres Français »... pâmer sur la nuance... Mallarmé, Bergson, Alain... troufignoliser l'adjectif... goncourtiser... merde ! enculagailler la moumouche, frénétiser l'Insignifiance, babiller ténu dans la pompe, plastroniser, cocoriquer dans les micros... Révéler mes « disques favoris »... mes projets de conférences... Je pourrais bien devenir aussi moi, un styliste véritable, un académique « pertinent ». C'est une affaire de travail, une application de mois... peut-être d'années... On arrive à tout... comme dit le proverbe espagnol : « Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, Éléphant encugule fourmi ». Mais je suis quand même trop vieux, trop avancé, trop salope sur la route maudite du raffinement spontané... après une dure carrière « de dur dans les durs » pour rebrousser maintenant chemin ! et puis venir me présenter à l'agrégation des dentelles !..."
C'est marrant. Vous me parlez de Céline et moi je finis justement un bouquin rassemblant ses écrits polémiques ( l'école des cadavres, bagatelle pour un massacre, les beaux draps, hommage à Zola entre autre). C'est grandiose. Si on met de coté sa bouffonnerie, son outrance, son antisémitisme délirant, il y a des pages d'une grande beauté sur l'écriture et sur la danse aussi. Comme Drieu la Rochelle je crois qu'il aimait les jolies femmes américaines et danseuses ( bel antidote à la détestation du monde). Ca m'a toujours sidéré ce genre de polémique " peut on encore lire Drieu, Celine" ? Où alors toute polémique se doit d'être informée et donc prendre connaissance de la totalité de l'oeuvre est un minimum. Mais je digresse, je digresse.
Votre citation est trés belle, c'est bien lui ça, un mélange de sincérité et de cynisme et pour avoir lu vos textes et tous les autres sur Praxis Negra je me dis qu'il y a une continuité, une fidélité à cet esprit d'écriture conçue comme une excroissance. Hubert, j'ai un fameux passage sur les écrivains là sous la main, je vous le cite, c'est dans Bagatelle pour un massacre, et c'est jubilatoire.
Belle journée à vous
"Un raffiné valable, raffiné de droit, de coutume, officiel, d'habitude doit écrire au moins comme M. Gide, M. Vanderem, M. Benda, M. Duhamel, Mme Colette, Mme Fémina, Mme Valéry, les « Théâtres Français »... pâmer sur la nuance... Mallarmé, Bergson, Alain... troufignoliser l'adjectif... goncourtiser... merde ! enculagailler la moumouche, frénétiser l'Insignifiance, babiller ténu dans la pompe, plastroniser, cocoriquer dans les micros... Révéler mes « disques favoris »... mes projets de conférences... Je pourrais bien devenir aussi moi, un styliste véritable, un académique « pertinent ». C'est une affaire de travail, une application de mois... peut-être d'années... On arrive à tout... comme dit le proverbe espagnol : « Beaucoup de vaseline, encore plus de patience, Éléphant encugule fourmi ». Mais je suis quand même trop vieux, trop avancé, trop salope sur la route maudite du raffinement spontané... après une dure carrière « de dur dans les durs » pour rebrousser maintenant chemin ! et puis venir me présenter à l'agrégation des dentelles !..."
Bonjour Joelle,
Superbe passage en effet, j'adore, c'était un raffiné enragé pour écrire des choses pareilles...il a ecrit 2 chansons au moins, dont celle-là...
RÈGLEMENT
I
Je te trouverai charogne !
Un vilain soir !
Je te ferai dans les mires !
Deux grands trous noirs !
Ton âme de vache dans la trans’pe
Prendra du champ !
Tu verras voir comment que l’on danse !
Au grand cimetière des Bons Enfants !
Refrain
Mais voici tante Hortense [1]
Et son petit Léo !
Voici Clémentine
Et le vaillant Toto !
Faut-il dire à ces potes
Que la fête est finie ?
Au diable ta sorte ?
Carre ! Dauffe ! M’importe,
O malfrat ! tes crosses
Que le vent t’emporte !
Feuilles mortes et soucis !
II
Depuis des mayes que tu râles
Que t’es cocu !
Que je suis ton voyou responsable
Que t’en peux plus !
Va pas louper l’occase unique
De respirer !
Viens voir avec moi si ça te pique
Aux grandes osselettes de Saint-Mandé, (bis)
III
C’est pas des nouvelles que t’en croques
Que t’es pourri !
Que les bonnes manies te suffoquent
Par ta Mélie !
C’est comme ça qu’est tombé Mimile
Dans le grand panier !
Tu vas voir ce joli coup de fil
Que j’vais t’ourdir dans l’araignée !
IV
Mais la question qui me tracasse
En te regardant !
Est-ce que tu seras plus dégueulasse
Mort que vivant !
Si tu vas repousser la vermine
Plus d’enterrement !
Si tu restes en rade sur la quille
J’aurai des crosses avec Mimile
Au trou cimetière des Bons Enfants !
—
Superbe passage en effet, j'adore, c'était un raffiné enragé pour écrire des choses pareilles...il a ecrit 2 chansons au moins, dont celle-là...
RÈGLEMENT
I
Je te trouverai charogne !
Un vilain soir !
Je te ferai dans les mires !
Deux grands trous noirs !
Ton âme de vache dans la trans’pe
Prendra du champ !
Tu verras voir comment que l’on danse !
Au grand cimetière des Bons Enfants !
Refrain
Mais voici tante Hortense [1]
Et son petit Léo !
Voici Clémentine
Et le vaillant Toto !
Faut-il dire à ces potes
Que la fête est finie ?
Au diable ta sorte ?
Carre ! Dauffe ! M’importe,
O malfrat ! tes crosses
Que le vent t’emporte !
Feuilles mortes et soucis !
II
Depuis des mayes que tu râles
Que t’es cocu !
Que je suis ton voyou responsable
Que t’en peux plus !
Va pas louper l’occase unique
De respirer !
Viens voir avec moi si ça te pique
Aux grandes osselettes de Saint-Mandé, (bis)
III
C’est pas des nouvelles que t’en croques
Que t’es pourri !
Que les bonnes manies te suffoquent
Par ta Mélie !
C’est comme ça qu’est tombé Mimile
Dans le grand panier !
Tu vas voir ce joli coup de fil
Que j’vais t’ourdir dans l’araignée !
IV
Mais la question qui me tracasse
En te regardant !
Est-ce que tu seras plus dégueulasse
Mort que vivant !
Si tu vas repousser la vermine
Plus d’enterrement !
Si tu restes en rade sur la quille
J’aurai des crosses avec Mimile
Au trou cimetière des Bons Enfants !
—
|
|