Les sens tressautent tels les doigts aux touches d'un instrument à vent
Tout s'éloigne de l'être, un instant
Une chatte frôlant la jambe souligne la misère sexuelle
Un réseau vasculaire anarchique déforme des maxillaires
Des talons aiguilles crissent sur des pierres millénaires concassées
Un cul visible à l'éclat lumineux d'une nuit d'été
Viens ma capsule, que je t'enfile
La pluie verte sur une terre sèche et volatile
Un rien de nature généreuse offrant tant de possibilités
Des monstres s'amassent aux pieds des ponts génois voûtés
L'africain perlant de sueur, sur ses colliers, raillé par des branles bêtes
Analphabétisme émotionnel, QI dégrossis à la hachette
Les mugissements des nighter s'étouffent en altitude
D'amères loques suivent leurs maîtres en solitude
Un fou crie "Au monstre..."à raison....c'est bien-sûr l'alertant qui fait peur
Seul l'humain pouvant être inhumain, il pleure...
La lueur de l'été vire au mauve bruyère
La fraîcheur d'un baisé venant d'une prière...
Une verte pluie d'été
Hubert Canonici- Messages : 296
Date d'inscription : 01/03/2014
Age : 56
Localisation : Bonifacio
Re: Une verte pluie d'été
Bonjour Hubert,
bel instantané d'un été en pente douce
Au fait, et ce concours littéraire alors ?
bel instantané d'un été en pente douce
Au fait, et ce concours littéraire alors ?
Bonjour Joelle,
L'été aura bientôt la consistance d'une branche de céleri...
C'est une violence aveugle...sauvage...
Elle frappe de manière aléatoire. La stupeur passée, reviendra le temps de planifier la vengeance.
Ça me tiraille, cet homme, usé jusqu'au regard, délavé en diable, je crois qu'il voit sa mort arriver en pensant aux flageolets sauce tomate qui vont moisir dans la poêle...Un western crépusculaire...3 vieux et 3 jeunes (dont une vieille), descendent la passerelle, l'équipage y va de ses salamalecs - ils montent dans le Mercedes climatisé aux fauteuils en cuir
-Pourquoi ils font pas un lupanar ? Dit le vieux hâlé, au chapeau aventurier vissé sur le crâne, en passant devant l'ancien hospice..
L'été aura bientôt la consistance d'une branche de céleri...
C'est une violence aveugle...sauvage...
Elle frappe de manière aléatoire. La stupeur passée, reviendra le temps de planifier la vengeance.
Ça me tiraille, cet homme, usé jusqu'au regard, délavé en diable, je crois qu'il voit sa mort arriver en pensant aux flageolets sauce tomate qui vont moisir dans la poêle...Un western crépusculaire...3 vieux et 3 jeunes (dont une vieille), descendent la passerelle, l'équipage y va de ses salamalecs - ils montent dans le Mercedes climatisé aux fauteuils en cuir
-Pourquoi ils font pas un lupanar ? Dit le vieux hâlé, au chapeau aventurier vissé sur le crâne, en passant devant l'ancien hospice..
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