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Atelier littéraire


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    Sujet imposé : la transgression

    Dominique Giudicelli
    Dominique Giudicelli
    Admin

    Messages : 397
    Date d'inscription : 28/02/2014
    03032015

    Sujet imposé :  la transgression Empty Sujet imposé : la transgression

    Message par Dominique Giudicelli



    Sujet imposé :  la transgression What-i10

    Transgresser, désobéir, contrevenir ; aller contre ce qui semble "naturel", dépasser les limites.
    On met le pied sur un territoire qui excite les imaginations et libère la fureur (de vivre ?). Ça devait être un festival !!
    Partager cet article sur : reddit

    liveriu

    Message Mer 4 Mar - 11:54 par liveriu

    « Il y a à partir de votre texte des millions de choses à dire mais ce midi (heure bataillenne par excellence) je n'en vois qu'une : oui Bataille est un ado boutonneux qui se cherche dans la transgression, je l'ai toujours lu ainsi, mais il y a autre chose : c'est un garçon, et vous, vous êtes une femme, et le rapport à l'érotisme entre un mec qui s'effondre dans son animalité, et une femme qui vit la sienne en toute sérénité, il y a tout ce qui sépare les fils des filles ».

    Antoine leva les yeux au ciel et soupira. Cela faisait longtemps qu’il avait laissé de côté certains lieux de création électroniques, et ce n’était que parce qu’il était prisonnier d’une neige effrayante comme un duvet de pucelle qu’il avait consenti à reprendre de vieilles routes et à revisiter des pages que des êtres épars et hagards fabriquaient névrotiquement dans les coins les plus marginaux de la toile du temps. Il était retourné voir une petite bande qui se regardait écrire des trucs invraisemblables sur des thèmes les plus obscurs possible, il y avait même eu un délire sur les chats et sur la honte, la honte des chats, ou les chats de la honte, il ne savait plus bien, tellement les mots pondus par ces sbires l’avaient envahi  et s’étaient imposés à son cerveau comme s’il y avait une logique dans ces délires. Certains étaient travaillés, d’autres jetés à la file, d’autre réfléchis et composés, d’autres écrits au fil du clavier dans un automatisme volontaire qui épuisait l’intelligence. Et là on avait atteint un sommet !
    Transgressio ! transgressio ! avait proclamé un auteur en découvrant la mer ! Transgression ! Transgression ! avait répondu un autre débat autour du grand Bataille affronté avec vivacité par une auteur déterminée.  Et au milieu de toutes ces choses, Antoine avait repéré un post qui le faisait hésiter entre hurler de rire et s’effondrer en larmes ! Il vous en laisse juge, il est là, au-dessus, et il annonce une grande colère, une grande réaction antoninienne, car il y a des jours comme ça où Antoine ne peut rester hors du temps, il y a des jours, comme ça, où il estime devoir ramener sa fraise et rebondir au milieu du troupeau, lui qui vit loin du troupeau, lui qui hait tout ce qui peut ressembler à un troupeau.
    Mais là, le sujet était trop beau : le type se mêlait de littérature et de genre, de genre et de littérature, et se croyait autorisé à montrer qu’il avait lu des livres rares, chose indécente au possible dans les jours qui sont les nôtres.  Et il se permettait d’insulter les morts, or, insulter les morts, seul Antoine s’estimait en droit de le faire, et il ne pouvait tolérer que d’autres investissent son pré carré, son jardin secret, son eden solipsiste.  Oser réduire la transgression à une histoire de cul, et oser réduire le grand Georges à une transgressivité boutonneuse, était inadmissible !  Il fallait réagir, il fallait restaurer le réel, et c’est ce que notre homme se décida à faire.
    S’aidant des facilités du temps, il googelisa le mot. Et comme le monde est bien fait, une fois dépassées les pages des dictionnaires – il le savait d’ailleurs, et cela ne l’étonna pas, il s’arrêta sur un papier d’un psychopsycha sur la transgression et son rôle dans la constructivité du sujet. Et cela ne rata pas, les perclus du ciboulot, les attardés de la question inutile avaient pondu, et avaient traité le sujet de la manière la plus académique possible, et un filtre informatif  répondant au beau nom breton de Cairn, - autre surprise : depuis quand le chouchen conduit-il à la connaissance ? -en avait gardé la trace et l’offrait en direct à la lecture. Antoine fit glisser son curseur et salua le recours au latin, l’apparition impromptue de la géologie et de la tectonique des plaques, et éclata de rire en voyant surgir Bataille et Foucault, Deleuze  et je ne sais qui (il ne manquait que Lacan, ce qui était la seule information pertinente de la logorrhée électronisée), bref, ils étaient tous là, les penseurs obligés du Pli, de la fêlure, du souci de soi et de tant d’autres fariboles verbeuses.  Et tout était bien construit avec de belles notes, avec des renvois inutiles, des chapitres soulignés et, must absolu, des liens inclus dans la démonstration circulaire qui brodait en rond autour d’une absence totale de contenu.
    Et ça Antoine, il n’aimait pas ! Lui qui voulait soit du silence, soit de la réalité, soit du sommeil, soit de la mort, il ne pouvait tolérer cette logorrhée académique sur un sujet aussi essentiel, tellement essentiel d’ailleurs que les études sur la transgression, hormis dans les pays névrosés de l’ancien luthérianisme, n’existent pas, et que ce texte apparaissait comme un unicum, une originalité, une singularité d’ordre cosmique, sauf qu’elle était totalement à côté de la plaque, totalement hors sujet et qu’elle brodait sur des silences absolus une ignorance multiséculaire.
    Or aux yeux d’Antoine, il n’y avait rien de plus beau que la transgression. Car transgresser était un rite, trangresser était un art, transgresser était une vie. Et réduire la transgression à un passage, à une libération, à une audace, lui paraissait vain, alors qu’il s’agissait de tout autre chose, d’une autre réalité que les psychopsychas ne pouvaient concevoir, enfermés qu’ils étaient dans la faute, le rachat, le sordide et l’inutile, l’inconscient et le refoulé. La transgression était une force permanente, une survie nécessaire, et non une larmoyance sur l’évacuation du péché à cause de ses humeurs physiologiques, et c’était là que Bataille s’était planté, même s’il l’avait joliment dit, même si ces pages étaient une plongée dans l’épaisseur des mots et dans la sombre beauté de la littérature.
    Antoine lui était Sadien. Il avait découvert ce fou extraordinaire dans sa jeunesse, à l’époque où les premiers ouvrages étaient publiés, avant que la société du spectacle n’en fisse une icône référence, avant que les œuvres complètes ne soient offertes à la bourgeoisie lettrée dans des éditions rares et finement illustrées.  Et il savait combien tout avait été écrit par le divin marquis, et combien, après lui, on ne pourrait que balbutier sur ce franchissement libertaire de toutes les limites, sur cette envolée absolue vers des univers inconcevables.  Et c’est pourquoi le post  du type le faisait rire,  -cela faisait longtemps qu’il ne pleurait plus, même de rire…, car ce post était marqué de l’esprit de sérieux, alors qu’il n’y a rien de sérieux dans la transgression, il n’y a qu’un sursaut vital, une nécessité absolue de dire merde à la mort, surtout quand, comme Antoine, la donner est un art de vivre, une occupation permanente, appuyée sur une volonté farouche de faire le mal, d’être le Mal. Alors bavasser après l’Embastillé, lui apparaissait comme un effort inutile, une perte de temps, un pensum vain.
    Il sortit dans la ville et s’enfonça dans les ruelles à la recherche d’un être qu’il se devait d’assassiner, comme ça, gratuitement, au hasard, sans trop l’avoir voulu, juste pour reprendre ses esprits et assumer son existence, loin des mots, loin des choses, juste là où il devait être, juste là où il serait en fidélité avec ce qu’il n’avait pas demandé.
    Dominique Giudicelli

    Message Mer 4 Mar - 13:15 par Dominique Giudicelli

    Indépassable Antoine de Sade !

    Comment va-t-on réussir à transgresser plus loin... ?
    Hubert Canonici

    Message Mer 4 Mar - 16:21 par Hubert Canonici

    Il s'approprie absolument tout ce Antoine, quelle insolence, un monolithe irradiant des philosophies mortelles.
    Sylvie Viallefond

    Message Jeu 5 Mar - 10:32 par Sylvie Viallefond

    Mon besoin et la rareté de la pièce ont aggravé ma convoitise.
    En cinq secondes un processus de rationalisations a envahi mon esprit obnubilé, immédiatement suivi par un état d'extrême vigilance nécessaire au raptus.

    Un patin de frein sur étrier à ressort. J'ai tout fait pour en acheter un, aucune pièce ne correspondait à mon modèle, que celle-là qu'à l'instant j'ai sous les yeux.

    Sortir mon stylo du sac, le pointer sur le patin et pousser fort pour expulser la barrette des mâchoires. Je n'ai besoin que de la gomme, je n'ai perdu que la gomme...on ne m'a volé que la gomme.
    Je ne touche pas au reste. C'est ma seule solution. Je n'ai aucun autre choix.

    C'est fait.
    Un inconnu ce soir découvrira sans doute en pleine course, au moment de freiner qu'il ne dispose plus de ses freins arrières.
    J'ai peur pour lui, je panique, je reviens sur mes pas et glisse sous sa sonnette un petit mot 
    « attention, votre frein arrière ne fonctionne pas ». Je repars.

    Je reviens sur mes pas, si le papier s'envole ?

    J'en glisse un autre.

    Intranquille. Je sais par expérience qu'on ne peut remettre une gomme dans la mâchoire du patin sans démonter la roue, en travaillant en force, je ne peux pas lui réparer son frein.
    Je prends feu à l'idée de cet homme tombé à terre percuté par des autos.

    Je crève ses pneus.

    Je voile sa roue en calant son vélo contre le mur et en appuyant mon pied, de toutes mes forces, sur sa gente légèrement inclinée.


    Dernière édition par Sylvie V. le Jeu 5 Mar - 14:08, édité 1 fois
    Hubert Canonici

    Message Jeu 5 Mar - 12:23 par Hubert Canonici

    Bravo Sylvie, votre histoire n'est pas à la gomme, je n'ai pas rongé mon frein, vous en connaissez un rayon... Oui je sais, la roue tourne.
    Dominique Giudicelli

    Message Jeu 5 Mar - 13:00 par Dominique Giudicelli

    il manque la fonction "j'aime" sur ce blog !!
    Dominique Giudicelli

    Message Jeu 5 Mar - 13:01 par Dominique Giudicelli

    Hubert Canonici a écrit:Bravo Sylvie, votre histoire n'est pas à la gomme, je n'ai pas rongé mon frein, vous en connaissez un rayon... Oui je sais, la roue tourne.

    I love you
    Sylvie Viallefond

    Message Jeu 5 Mar - 13:46 par Sylvie Viallefond

    Hubert, vous êtes adorable.
    liveriu

    Message Jeu 5 Mar - 13:57 par liveriu

    vive le vélo, ma mère, vive le vélo ! ah ! comme c'est bien de voir que dans les coins les plus reculés de la technique, les idées et les sentiments fonctionnent comme aux centres du monde !
    très bien Sylvie, j'achète un vélo à Antoine...
    Sylvie Viallefond

    Message Jeu 5 Mar - 14:11 par Sylvie Viallefond

    Je vois bien Antoine avec ses chaussures fines moulées et sonores et son fuseau selle intégrée...rien ne peut lui faire perdre de sa superbe, sauf peut être un casque de mauvais goût.
    Hubert Canonici

    Message Jeu 5 Mar - 20:45 par Hubert Canonici

    C'est fou, c'est le thème dont j'avais envie, bizarrement, ça se bouscule trop dans ma tête, c'est le troisième texte que je commence, je reste sur ce dernier.
    Hubert Canonici

    Message Dim 8 Mar - 16:28 par Hubert Canonici

    Un brouillard léger et mouvant tient lieu de ciel.
    Tout est gris anthracite, les rochers semblent avoir été peints au couteau en pâte épaisse. Dans cette symphonie minérale je suis près de l'amandier en fleurs, ses couleurs vibrantes font échos vers les autres versants montagneux.
    Au loin, j'entends le bruit de l'eau d'une cascade ...

    Auparavant...

    À l'ouverture de mes paupières, les murs écrans de ma chambre s'allument sur "Téléachat" - un animateur transparent présente le dernier modèle d'aspirateur à merde "FreshFion". Sa collaboratrice siliconée va tester le produit, elle se déshabille, écarte les cuisses et penche ses fesses en arrière - l'animateur l'encourage en tapant dans ses mains - PROUT - il la complimente - ça vient ! dit-elle - ça m'gonfle ! que j'dis - je switch - un ruisseau apparaît avec ses bruits naturels et une légère musique classique en fond sonore - il coule paisiblement sur les murs de mon appartement de 1000 mètres carrés, le fluide clapote d'une pièce à l'autre.

    Je suis conscient de la relativité des choses et des êtres. Je ne m'attarde pas à humer les émanations tiédasses des pains de laboratoires ni à observer les déplacements téléguidés des passants.
    Ce qui m'intéresse est l' impalpable poésie de l'instant présent, ces moments éphémères d'éternité impossibles à décrire avec des mots, ce vide si plein.
    Je suis si riche - je ne connais même pas le nombre d'îles castelisées en ma possession - j'ai un sérieux problème, je ne trouve pas l'âme sœur et j'en souffre.

    Mes collaborateurs me rebattent les oreilles sur mon prétendu déficit transgressif, de plus, ne croyant plus trop à un possible romantisme, je me rends quelque peu désabusé à la clinique "Negative Transgressive".
    On m'indique la salle ovale où m'attend une experte ès transgression. Au fronton de la porte il est inscrit "À quoi servirait une limite si elle n'était pas dépassée". La pièce est légèrement éclairée par des fontaines de cristaux lumineux.
    La plantureuse spécialiste m'observe de manière clinique.

    << Exprimez-vous, puisez au plus profond de vous, transgressez !

    - Croque ma queue vide, tes trompes seront emplies pour de doux instants ! >>

    Voilà ce que je lui dis à l'experte, son rictus est dubitatif.

    Elle me dit de me dénuder, je suis debout, elle m'écarte légèrement les jambes, commence à lécher mes couilles, puis à fourrer sa langue dans mon cul, ça me fait de bons guiliguilis, l'odeur douce épaisse et sucrée de son rouge à lèvres m'enivre; elle a le bon instinct de saisir et sucer ma queue par l'arrière; je sens par télépathie ses doux nichons et imagine y balancer de la farine volatile, des montagnes enneigées que ça m'évoque.

    À ce moment précis, je repense à cette femme de la semaine dernière - je savais être seul à voir ce majestueux 4 mâts voler au-dessus du crématorium.
    Une gracieuse silhouette émergeât de l'ombre violette pulsée par la vapeur des machines.
    C'était mon souhait, une beauté racée et délicate, de la poésie en mouvement.
    Je l'accostais.

    << Vous faites vibrer en moi des sentiments insoupçonnés ! Êtes-vous libre de toutes attaches ?

    - Oui, je suis célibataire ! Je vous connais, vous êtes l'un des actionnaires de la compagnie "Architect" !
    Je suis employée chez vous comme architecte d'intérieur ! >>

    Tout avait si bien commencé, j'étais déjà énamouré de son esprit et enivré par sa chair, heureux d'avoir trouvé une femme guidée par l'émotion et le raffinement, une négative transgressive.
    Comme je sortis mon sexe de son doux écrin, j'allai chercher quelques breuvages pour fêter et savourer notre première fois.
    À mon retour elle était debout, buste penché en avant, jambes en X, elle poussa des cris rauques en se fourrant un balais à chiottes dans le fion - dedans - dehors - dedans - dehors...
    Ça paraissait un hérisson blanc plongeant dans son terrier en repliant ses picots ergotiques. Je ris si fort qu'elle disparut si vite...

    L'experte me demande si je suis bien excité

    << Diantre, oui ! >>

    Elle est accroupie au sol, ma queue perforant sa raie, elle effectue des contractions maîtrisées, je n'ai pas même à bouger - une guitare toute en pulpe que j'vois.

    Elle se dégage, se retrouve face à moi, frappe dans ses mains provoquant une ondulation de ses seins du plus bel effet - la lumière devient violente - je sursaute - merde, je voulais pas y croire à cette histoire là - des éclopés sexuels nous encerclent - les familles des classes inférieures ont l'obligation de donner un enfant sur deux aux clinisexes - ils sont amputés, modifiés, formatés pour être de dociles esclaves sexuels pendant leur vie entière - Voilà ! Vous avez tout loisir de transgresser ! qu'elle dit - certaines et certains ont un moignon, d'autres deux moignons - aux bras, aux jambes - d'autres des bouches démesurées - des lèvres en 3D - il y a des énucléés avec deux trous de balle - j'en passe - l'horreur - en 4 et 3 /7 elle se retrouve avec un moignon dans l'oignon - deux autres dans la cramouille - une amputée des jambes arrive à toute vitesse telle une araignée sur ses bras, en équilibre sur ses deux membres elle me présente son cul - j'en ai mal aux tympans, une puissante nausée me plie en deux - je me casse horrifié - c'est ça leur transgression nauséabonde ? - je sais désormais être éternellement différent de mes semblables, ceux de ma caste.
    L'experte me rejoint, me conseille de persévérer, de franchir le pas, qu'il en va de mon épanouissement, que cette expérience de niveau 1 est très basique, qu'il y a 5 niveaux.

    << C'est sous-jacent chez vous, il manque si peu !

    - Jacent un moignon dans ton fion ! Je vous chasse de ma mémoire, vous et vos pratiques de dégénérés, vous ne voyez rien d'autre que la jouissance morbide >>

    Je décide de vendre mes parts, exit la compagnie "Architect", je ne veux plus participer à cette société délitée. Je peux vivre dix mille ans avec ma fortune.

    J'ai passé du temps sur une île bercée par une mer argentée, on finit par se sentir seul à ne pouvoir partager ses obsessions.
    Je retourne dans la cité dévoyée, bien décidé à diffuser ( tout citoyen de classe supérieure peut prendre l'antenne et s'exprimer à volonté ). Je ne vais pas expliquer comment trouver la joie, j'ai juste le besoin impérieux de vider mon sac.

    Je me place devant mon mur diffuseur, je lance le direct.

    << Si je m'adresse à vous aujourd'hui, c'est pour vous signifier mon mépris ! Vous avez ôté aux hommes toute possibilité de rêver, vous salissez jusqu'à l'innocence des enfants !
    Votre réseau social est une aliénation technologique, l'artificialisation de la vie et la destruction des relations humaines !
    Nos vies sont virtuelles, dénuées de sens, de poésie, d'humanité.
    Vous avez bazardé toutes nos valeurs pour fabriquer des zombies consommateurs !

    ( je regarde la courbe de l'audimat en haut de l'écran, elle atteint les 95% )

    Le monde sauvage est vitale, une nécessité de l’esprit humain, aussi vitale pour nos vies que l’eau et la nourriture. Notre civilisation a détruit le peu qui lui restait du sauvage, du rare, de l’originel, nous coupant de nos origines en trahissant le sens initial de la civilisation !
    Disparus les livres, les films, il n'y a plus que la publicité; sans amour le sexe est une course effrénée dans une transgression toujours plus satanique !
    J'ai fait des recherches, les 4/5 de la population mondiale ont été éliminés au cours du siècle dernier, il s'agit bien d'une stratégie des leaders mondialistes; aujourd'hui encore, comment expliquer que les personnes des classes inférieures ne dépassent jamais les 65 ans ? Ceux des classes supérieures dépassent allègrement les 110 ans !
    J'ai des réponses à tout cela !
    Je suis prêt à accueillir des gens de bonne foi sur mes îles; prêt à bâtir avec eux une société nouvelle et indépendante !
    Je reviendrais vers vous, ouvrez vos esprits et vos cœurs !

    Fin de l'émission.

    Assis à la petite table en bois sous l'amandier, j'observe la charmante jeune femme me servir le café, elle a deux longues tresses, des pommettes rosées, un sourire timide.
    Les notes joyeuses d'un chant tyrolien finissent leur course au-dessus de nos têtes.

    Cela fait maintenant plusieurs jours que je suis ici, ce soir j'ai rendez-vous avec ma belle serveuse...

    Une femme en blouse blanche se penche sur moi, je me vois dans son iris, j'ai un sourire permanent, un regard lointain voyant ce que les autres ne peuvent voir, une balafre sur mon crâne rasé, j'ai subi une lobotomie.
    Derrière la femme en blouse pratiquant sur moi une fellation, deux de mes ex collaborateurs parlent.

    << Tu vois, il refusait de transgresser, il a été condamné pour subversion !

    - Il a l'air si heureux ! Ça m'effraie ! >>

    Je repars à jamais dans mon nouvel univers, sous l'amandier, avec mes yeux plongés dans les yeux de ma belle...

    liveriu

    Message Dim 8 Mar - 17:59 par liveriu

    Bravo, Hubert !
    Francesca

    Message Dim 8 Mar - 20:07 par Francesca

    Le meilleur des mondes version Canonici; excellent.
    En tout cas ce concours démarre bien : qualité et originalité. Antoine s' affirme, toujours aussi jubilatoirement cynique (petite critique bien  sentie de nos élucubrations sur PN en passant )
    Et la voleuse attendrissante de Sylvie  ! Approche inattendue, j adore la  fin!


    Dernière édition par Francesca le Lun 9 Mar - 14:35, édité 1 fois
    Dominique Giudicelli

    Message Lun 9 Mar - 13:19 par Dominique Giudicelli

    Ce texte n'a pas été écrit spécialement pour l'occasion, mais ce type dépasse vraiment toutes les bornes....


    Tu faisais ta mijaurée à la porte de la salle d'audience.« J’ai peur… j’ai peur », tu couinais, en laissant couler tes larmes de crocodile. Salope ! Tu m’as bien baisé, hein ? C’est à cause de toi si je suis là. Si tu m’avais pas fait croire que c’était possible entre nous, tu serais pas là aujourd’hui, et moi non plus. Moi je serai tranquille au vert, en attendant que ça se tasse, et toi tu serais bien au chaud, six pieds sous terre. Mais t’es là, à jouer les pauvres victimes devant la cour. Je t’entends dire au président que t'es détruite, morte à l’intérieur, plus capable de rien… En attendant, tu m’as l’air encore tout à fait baisable. A l’intérieur, j’sais pas, mais à l’extérieur, il te manque rien : pas une dent, pas un ongle, pas un cheveux. T’es toujours aussi bonne. Comment t’étais bonne ce jour-là ! Il faisait une chaleur d’enfer. J’attendais à l’ombre, quand je t’ai vu passer à petites foulées : mini-short, ventre à l’air, nichons qui ballotent... « Putain ! C’est celle-là ! j’ai pensé en te voyant » Y avait personne, j’ai pas hésité… Hop viens par ici… Ah oui, putain, t’étais bonne… Ton petit cou dans mon poing, le souffle de ton haleine… J’avais déjà la trique, je me suis collé derrière toi, ma queue entre tes fesses et j’ai murmuré à ton oreille qui sentait bon la sueur « Ta gueule ou je te tue ». T’as plus rien dit. C’est pas comme maintenant où tu te répands… Tu trahis notre histoire ! J’ai pas rêvé, il s’est passé un truc entre nous, non ? Et là, maintenant, tu viens dire devant tout le monde que non, que c’était une ruse, juste pour pas crever. Menteuse ! Connasse ! J’aurais jamais dû t’écouter, j’aurais jamais dû accepter de quitter le sous-bois. Tu m’as baisé, mais moi, j’ai défoncé ton petit cul, et ça, tu peux pas dire que c’est pas vrai ; et ta petite gueule d’ange aussi, jusqu’au fond, même que t’as failli dégueuler. Et ta chatte, bien sûr, ta chatte blonde comme une petite fille. Putain que c’était bon ! Surtout quand tu me disais « Non, pas comme ça, attend, laisse-moi faire… » Là, c’était… C’était grand… J’avais l’impression qu’on était pas à poil le cul dans la terre, mais dans des draps de soie, comme des amoureux qui s’aiment… Putain, j’aurais dû te saigner, comme prévu. Tout était prêt, j’avais déjà fait ton trou ; j’avais le couteau dans la main… J’avais plus qu’à te le faire glisser sous le menton, comme d’hab. Mais toi, tu m’as embrouillé, tu m’as parlé comme si on se connaissait. Tu m’as dit que t’aimais bien les gros balèzes comme moi, « Minimum 1m 90, 120 kg » t’as dit. Et moi, j’étais content, je correspondais exactement… Tu m’as dit que t’avais pas de copain, que tu te sentais seule dans la vie, que t’en cherchais un, un peu comme moi, et moi, j’en revenais pas qu’on soit pareils, et qu’en plus tu sois si bonne, si blonde avec les yeux bleus, la peau blanche et fine… Tu t’étais salement écorchée en roulant au fond du ravin. A des endroits, il manquait la peau. Tes fesses étaient épluchés comme du saucisson, et toute sales, mais ça me gênait pas, au contraire… Je trouvais ça encore plus bandant… D’ailleurs toi aussi, t’as aimé ça, salope, sale traîtresse… t’as gueulé fort quand j’ai juté sur tes plaies. Tu disais pas « Non » en tout cas. Tu gueulais tellement que j’savais plus quoi faire. Tu me refilais la trique, et en même temps j’avais les j’tons qu’on t’entende. « Ta gueule, moins fort » j’te disais ; mais y avait rien à faire… Tu comprends que le couteau… Quand t’as vu que tu saignais, t’as eu peur, et tu l’as fermée. Tu ferais mieux de la fermer maintenant aussi, au lieu de mentir à la cour, comme quoi j’suis un serial killer, pas seulement un violeur ; que tu lisais le meurtre dans mes yeux. Salope ! Et dire que j’ai fait tout ce que tu voulais… J’ai même accepté qu’on aille aux chiottes dans le parc pour que tu puisses te débarbouiller avant de filer à la mer. Et toi, t’as tout gâché, t’as trahi ma confiance, tu nous as trahi, et tu continues, là devant tout le monde ! Putain, c’est la dernière fois qu’j’écoute une gonzesse. La prochaine, d’abord j’l’égorge ensuite j’la baise…


    Dernière édition par Dominique Giudicelli le Lun 9 Mar - 14:39, édité 1 fois
    Sylvie Viallefond

    Message Lun 9 Mar - 14:21 par Sylvie Viallefond

    L'instinct de survie, exactement.
    Petra Rossa

    Message Lun 9 Mar - 19:45 par Petra Rossa

    Excusez moi de bisser...

    Un dimanche au soleil.
    Le long du chemin qui va vers toi, des milliers de micro bouteilles de Vittel, sous les voitures stationnées, sur les trottoirs, sur la chaussée, des milliers de peaux de demi-bananes, dans les fossés, dans les talus, dans les bouches d’égouts. Les bobos étaient en short ce matin, levés tôt, pour secouer ensemble les muscles de leurs cuisses, secouer leurs poitrines, leurs mâchoires et leurs lèvres asséchées, sur le goudron de Vincennes à Paris. Se faire du mal et se faire voir, se retrouver, se mesurer et tout dégueulasser.

    La vague des joggeurs a laissé son écume de déchets, chics et sains de sportifs, publicitaires. D'habitude c'est des capotes qu'on trouve par là, par dizaines seulement, preuves du labeur nocturne des filles et des garçons du bois.

    Je sais pas ce qui me dégoûte le plus.
    Je tourne pour chopper ton entrée. Je cale mon vélo sur le muret blond. Je remplis deux arrosoirs à coté des toilettes où j'ai déjà vu un client et une pute se débarbouiller.
    Je prends l'eau et j'arrive.

    Mon pauvre père, t'es encore emmerdé avec les escargots. Ils sont encore venus tout bouffer et lâcher leurs œufs comme des perles. Je soulève les feuillages de ta jardinière, je les attrape un par un, je les balance loin pour qu’ils se fracassent sur les autres tombes. Je les lance haut pour qu'ils retombent à portée de vue et d’ouïe. Loin de ta tombe car dans quelques jours des asticots boufferont la langue verdâtre qui leur sert d'organisme. Et les asticots près de ta tombe, je ne peux pas, c'est physique.
    Marco B

    Message Lun 9 Mar - 20:15 par Marco B

    Aujourd’hui, j’ai baisé maman. Ou hier, je ne sais plus. De toute façon ça fait plus d’un mois qu’elle est dans la cave, attachée, et de temps en temps je descends et je la baise. Donc ça pouvait être aujourd’hui, ou hier, ou tous les jours, j’avoue que je ne fais pas une croix sur le mur à chaque fois que ça se produit.

    Maman a toujours été une sacrée délurée. Une sorte de Catherine M qui fréquentait les milieux mondains, mais seulement en province, et juste pour la défonce, les touzes, car maman n’a jamais écrit le moindre livre, ni fréquenté réellement le monde des arts. Enfant, j’ai bien connu quelques junkies de passage qui prétendaient faire de la peinture, mais bien des années plus tard, lorsque j’ai voulu taper leurs noms sur google pour vérifier qu’ils avaient réellement existé, rien n’est remonté en surface. Juste un effluve concernant un certain Gary Laherte, qui avait laissé une trace désespérée et affligeante sur Copains d’Avant. Il était devenu chauve et souriait niaisement à un photographe improvisé, un ami de travail, sans doute, et son sourire ravagé et son teint olivâtre n’annonçaient pas la joie de vivre. J’ai eu la nausée en imaginant que ce blaireau avait lui aussi baisé maman, à une certaine époque.

    J’étais juste une petite merde qu’on foutait au placard les soirs d’ivresse. On m’envoyait dans ma chambre et je me pignolais en entendant les bruits des orgies. Je dois à l’honnêteté de reconnaître que jamais l’on ne profita de mon jeune âge pour faire des choses sales avec mon corps. Ça n’était pas Outreau à la maison, mais si mon corps y échappait, mon âme, elle, se fissurait à mesure que maman subissait les assauts bruyants des différents convives. Certains devenaient même mes nouveaux papas à l’occasion. Ils s’installaient chez nous, du jour au lendemain, duraient ce qu’ils duraient, commandaient ce qu’ils pouvaient, puis ils disparaissaient comme ils étaient venus. Ils ne m’ont laissé que peu de souvenirs, hormis Oncle Claudius, un ancien diplomate qui prétendait être l’auteur caché d’Emmanuelle, ce bouquin à la noix qui faisait bandouiller les amateurs d’érotisme, bien avant que Youporn ait définitivement tué ce succédané d’émotion sexuelle. Je n’arrive pas à croire que l’on ait un jour pu bander en regardant Emmanuelle, ou même les films X à la con des années 70, où Brigitte Lahaie exhibait une touffe à faire pâlir de honte le plus velu des mollahs de Daech. Mais c’était ainsi. On bandouillait alors pour un rien, et les pseudos auteurs de nanars érotiques à deux balles hésitaient à assumer publiquement les livres qu’ils avaient soi-disant écrits. Ils baisaient ma mère dans le fion, mais ils hésitaient à s’assumer officiellement dans la transgression.

    J’ai été un adolescent sans aucun intérêt, et de même un adulte des plus effacés, des plus soumis. Au bureau – je travaillais au centre des impôts de ma petite ville de naissance – je m’écrasais comme une bouse dès que mon directeur sonnait du clairon, Monsieur Polonius, et je me vengeais par la suite avec les mauvais payeurs. J’étais même, je pense, le plus impitoyable des agents du trésor public, sans pitié pour les plus petits, roublard avec les plus puissants. Mais je savais y faire pour amorcer anonymement un contrôle fiscal même lorsque ces barons de province croyaient pouvoir me toiser, me prendre de haut. Sinon je vivais seul, dans une petite maison cossue du centre-ville. Je cuisinais pour moi-même et de temps en temps je m’offrais des vacances. Je partais en Thaïlande, j’y baisais de très jeunes filles que leurs mères avaient vendues pour un bol de riz, et qui se trémoussaient dans les peep-shows de Bangkok ou de Pattaya. Au pays, en revanche, ma misère sexuelle était complète. Je ne tirais que des grosses désespérées que je piégeais sur des sites de cul. J’eus aussi quelques expériences échangistes, mais elles tournèrent au fiasco lorsqu’il me fallut me dévêtir devant les maris. Leurs regards inquisiteurs m’étaient insupportables, leurs sexes dressés m’effrayaient à mesure que le mien semblait rétrécir et s’engoncer en moi comme dans une gangue.

    Le souvenir d’Oncle Claudius, notamment, me semblait se raviver chaque fois qu’une de ces expériences se présentait. Les obscénités qu’il émettait envers maman, à l’instant du coït – souvent partagé avec leurs amis – ou les remontrances qu’il proférait sempiternellement à mon encontre me revenaient en mémoire et me hantaient. Toujours il m’avait rabaissé, me reléguant au rang de sous-être, insignifiant, méprisant chacune de mes tentatives afin d’exprimer la valeur qui était en moi. Enfant, je dessinais beaucoup, et je montrais mes dessins à maman, dans le vague espoir qu’elle m’incitât à poursuivre une carrière artistique. Je croyais même pouvoir être peintre, comme tous ces gens étonnants qui défilaient à la maison. Oncle Claudius anéantissait chacune de mes velléités. Il disait que je ne serais en aucun cas un dessinateur digne de ce nom, et me déniait à jamais l’espoir de devenir peintre.

    J’ai retrouvé sa trace il y a quelques temps. Malgré son âge avancé, et une sénilité somme toute assez visible, il animait des cafés littéraires dans les beaux quartiers – pas toujours, parfois de simples MJC suffisaient semble-t-il à son bonheur, pourvu qu’il ait pu s’y donner en spectacle, s’y exhiber selon les caprices de sa nature extravagante. J’ai repéré l’annonce d’un café littéraire, et je l’ai enlevé le soir lorsqu’il en revenait. Il avait arrêté son taxi juste devant son domicile, et avant qu’il n’ait pu mettre les clés dans sa serrure, je lui ai chloroformé la gueule sans ménagement. Il s’est réveillé dans ma cave, ligoté, et nu. Je l’avais attaché sur un fauteuil en osier, exactement comme Sylvia Kristel incarnant Emmanuelle tant d’années auparavant. J’ai imaginé que cette photo immortelle avait été une œuvre de ce salopard pédophile de David Hamilton, mais je ne crois pas, il n’en a rien été, et après tout peu importe. Car mes sentiments artistiques ne m’ont pas mené vers ce flou langoureux, ces voiles légers sur des corps nus, vers le grain baroque de ces insupportables portraits d’enfants que proposait le porno-chic des seventies.

    Je lui ai bourré la gueule à coups de poings, pendant qu’il étouffait de douleur et d’incrédulité, je lui ai fracassé les cotes et les tibias à coups de pied, et ça n’est qu’alors, au comble de cette fureur invraisemblable qui guidait ma vengeance, que je me suis rendu compte de l’excitation qui était la mienne. Oncle Claudius était devenu ma chose. Une créature dont j’assumais la pleine possession. Je pourrais si je le voulais en jouir à satiété. Satyre gérontophile désormais révélé, j’ai alors acheté un chevalet dans une salle de gym. Je l’ai descendu à grand peine jusqu’à la cave, et installé comme il se devait devant mon prisonnier qui, bâillonné, ne pouvait témoigner de son effroi qu’en me lançant des regards suppliants et épouvantés. Il a eu droit à quelques nouvelles baffes, et je l’ai finalement trainé jusqu’au chevalet, où je l’ai mis en position, bien à califourchon, les mains et les pieds liés à l’instrument de torture. Là, une fois qu’il était dans l’impossibilité de se mouvoir, ou d’esquisser le moindre geste de défense, je n’ai pas fait cas de la merde dont il s’était souillé, et j’ai enculé Oncle Claudius jusqu’à le faire exploser de honte.

    Maman est désormais liée à lui, je veux dire attachée au fond de la cave d’où personne n’entendra leurs cris. Lorsque je sodomise Oncle Claudius, je vois la gueule décomposée de ma mère qui cherche à remplacer ce qu’elle voit par du vide. Elle me fait penser à ces drogués qui mouraient sur les bas-côtés des routes de Katmandou, au temps des rêves chimériques d’une génération de sales cons, trop gavés de liberté. Les temps sont aux achèvements, les chimères sont aux caves, et les irresponsables d’antan sont tout au bout du processus, sur des chevalets de souffrance où les enfants du libéralisme le plus accompli les défoncent sans vaseline.

    Puis je la prends à son tour, pliée sur son chevalet d’orgueil. Je l’entendrais presque qui mugit.

    O my son, what theme ?

    Mais il n’est nulle cause, mère, et quarante mille frères ne pourraient, de toute leur quantité d’amour, arriver au total de l’amour dont vous m’avez privé.
    Sylvie Viallefond

    Message Lun 9 Mar - 20:25 par Sylvie Viallefond

    Oh la vache!
    Hubert Canonici

    Message Lun 9 Mar - 20:28 par Hubert Canonici

    AHAHAH Putain énorme, mais j'ai ri bounce
    avatar

    Message Lun 9 Mar - 20:33 par Joseph Antonetti

    Le passage sur la touffe de Lahaye est énorme.
    Hubert Canonici

    Message Lun 9 Mar - 20:38 par Hubert Canonici

    N'empêche en athlétisme c'est pas mal de sauter Lahaie.
    Karlheinz L.K.

    Message Lun 9 Mar - 20:50 par Karlheinz L.K.

    Bon, s'il suffit d'enculer maman pour transgresser, je veux bien lui mettre un p'tit coup.

    Marco B., belle tentative pour saborder ce forum, respect.

    Marco B

    Message Lun 9 Mar - 20:59 par Marco B

    Comment ? Quoi ? Où ça ?

    Cool

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