Le monde se scarifie à toute vitesse...
Les humains perchés dessus ne sont que polypes malins (les plus actifs), ou bénins (les plus nombreux).
Non je ne suis pas Charlie, par respect pour "eux" qui sont morts, pas moi, je ne suis pas Charlie, parce que je préfère le recueillement posé, respectueux, à l'effet foule t-shirt...
Je ne suis pas Charlie car je ne peut "fusionner" avec tous les charognards qui n'ont pas attendu, hier, que les corps soient refroidis pour récupérer ce sordide massacre aux fins de servir leur propagande.
Les prophéties de "où est l'bec" (tant il est vrai que sa bouche a disparu), les déséquilibrés qui ont foncé sur des passants il y a peu, le nouveau meurtre d'une policière municipale aujourd'hui, le timing est incroyable, les contours annoncés d'une guerre civile, l'union sacrée?... connerie...
Qui va morfler? Demain? Les musulmans outrés comme les autres par l'acte immonde, ceux qui font leurs vies tranquillement...
J'ai un peu de mémoire, je me rappelle de Fabius faisant l'éloge des djihadistes faisant, selon lui :
-Du bon boulot en Syrie ! ( état laïc, multi confessionnel)
De Hollande, qui persistait et signait en parlant de "l’appui à tous prix aux combattants démocratiques."
Ce genre d’oxymores aussi ridicules que pathétiques.
Je ne suis pas Charlie car je ne saurais faire corps avec eux. Eux qui ont l'indécence de dire en être.
Les guerres sont toujours causées par les religions? C'est sans doute pour ça que parmi les dernières guerres flagrantes, où l'on a vu s'exercer le "droit d'ingérence" cher à Kouchner, BHL, et compagnie, les américains et leurs alliés ont massacré des peuples dirigés par des laïcs, en Irak, en Libye, tentative "momentanément" avortée en Syrie...
Quand on sait que l'état bling bling du Qatar (base américaine) continu de financer Daech, comment ne pas nuancer?
Comment ne pas demander des éclaircissements?
Faut il se contenter des voies légales et édulcorées de l'info servies par TF1, BFM TV...?
Je vomis les salauds qui ont fait ça hier, et je suis triste pour les morts et leurs familles, pour finir, je ne suis pas Charlie, mais eux sont des Charlots, eux nos pervers dirigeants, ceux qui vont nous faire tomber si bas, si bas que j'en ai le sang qui se glace...
Je ne suis pas Charlie
Hubert Canonici- Messages : 296
Date d'inscription : 01/03/2014
Age : 56
Localisation : Bonifacio
Re: Je ne suis pas Charlie
Putain, très bel hommage Hubert...
Ouais, Métal Hurlant... Il y a avait un type, un objecteur de conscience que mon père avait ramené du continent pour le cacher. Il avait des cheveux pas possible, une tignasse blonde frisée qui lui tombait sur les épaules... Alors il était caché dans la cabane bleue, dans le jardin chez mes grands-parents, et il peignait, il dessinait sur les murs... Un artiste incroyable, qui maniait l'encre de Chine comme personne. Il s'appelait Claude. Un brave gars.
Dans sa planque, il y avait tous les Charlie de l'époque, je me demande même si c'était pas encore Hara Kiri... je crois pas quand même, c'est pas si vieux... Et puis tous les grands magazines de cul et de science fiction de l'époque... Métal Hurlant... J'avais 7 ou 8 ans et je lisais ce truc-là, ça me traumatisait, les types écrasés dont il ne restait que la trace sous la semelle d'extra-terrestres géants... Y avait tout Gotlib, aussi, Reiser... Je me rends compte à quel point ce mec a compté, à quel point il a semé des choses, nous a appris, à nous les gosses de la famille, combien il existait de choses incroyables dans les arts et la BD. Je crois qu'il a été mon premier maître, à vrai dire. Un insoumis, un type qui chiait sur l'armée et lisait des BD de cul et de science fiction.
Il est resté caché chez nous un bail, c'était un membre de la famille. Il passait même l'été à la montagne, avec les vieux comme il y avait à l'époque. Lui et ses grands cheveux, ses BD et ses rotrings pour dessiner...
Ouais, Métal Hurlant... Il y a avait un type, un objecteur de conscience que mon père avait ramené du continent pour le cacher. Il avait des cheveux pas possible, une tignasse blonde frisée qui lui tombait sur les épaules... Alors il était caché dans la cabane bleue, dans le jardin chez mes grands-parents, et il peignait, il dessinait sur les murs... Un artiste incroyable, qui maniait l'encre de Chine comme personne. Il s'appelait Claude. Un brave gars.
Dans sa planque, il y avait tous les Charlie de l'époque, je me demande même si c'était pas encore Hara Kiri... je crois pas quand même, c'est pas si vieux... Et puis tous les grands magazines de cul et de science fiction de l'époque... Métal Hurlant... J'avais 7 ou 8 ans et je lisais ce truc-là, ça me traumatisait, les types écrasés dont il ne restait que la trace sous la semelle d'extra-terrestres géants... Y avait tout Gotlib, aussi, Reiser... Je me rends compte à quel point ce mec a compté, à quel point il a semé des choses, nous a appris, à nous les gosses de la famille, combien il existait de choses incroyables dans les arts et la BD. Je crois qu'il a été mon premier maître, à vrai dire. Un insoumis, un type qui chiait sur l'armée et lisait des BD de cul et de science fiction.
Il est resté caché chez nous un bail, c'était un membre de la famille. Il passait même l'été à la montagne, avec les vieux comme il y avait à l'époque. Lui et ses grands cheveux, ses BD et ses rotrings pour dessiner...
Et qu'est-ce qu'il est devenu ? L'histoire a une suite, sans doute...
Hubert, votre texte m'a fait un bien fou, j'y ai cru, leur plaisir à se retrouver. Manquait Reiser peut être. Je vous jure qu'un instant j'ai cru au paradis même si passer un paradis avec Choron ça doit pas être facile tous les jours.
Je me souviens qu'à la maison circulaient l'écho des savanes puis Hara Kiri Fluide glacial achetés par mon grand frère, lus par mon père qui se marrait tout seul devant la télé tard le soir puis petit à petit nous les triplés qui n'étions plus que deux, il nous autorisait à les regarder après sa censure ( pas méchante, il disait que Paris Match était beaucoup plus ordurier). Ensuite sont venues les BD, des noëls que de BD, Edika et Reiser avaient ma préférence, mais mon père préférait Gotlib...
J'aimais aussi le personnage de Carmen Cru et Soeur Thérèse des Batignolles dans un autre registre. Merci Hubert.
Je me souviens qu'à la maison circulaient l'écho des savanes puis Hara Kiri Fluide glacial achetés par mon grand frère, lus par mon père qui se marrait tout seul devant la télé tard le soir puis petit à petit nous les triplés qui n'étions plus que deux, il nous autorisait à les regarder après sa censure ( pas méchante, il disait que Paris Match était beaucoup plus ordurier). Ensuite sont venues les BD, des noëls que de BD, Edika et Reiser avaient ma préférence, mais mon père préférait Gotlib...
J'aimais aussi le personnage de Carmen Cru et Soeur Thérèse des Batignolles dans un autre registre. Merci Hubert.
Merci, content que vous aillez apprécié. Je regrette de l'avoir écrit un peu vite ce texte, j'aurais pu en effet rajouter d'autres personnages emblématiques du journal, et étoffer un peu l'histoire...
<<-Il en va de la liberté de la presse !>>
Que d'encre, virtuelle ou pas, coule ou envahit les ondes, saint Facebook, paire de yeux, pensez pour eux, pauvres moutons, pour lubrifier la sacro-sainte liberté d'expression qu'on ne sait plus où elle commence ni où elle doit s'arrêter, maintenant et à l'heure des statuts, @robase.
Il faut oraison garder, point trop de questions poser, nos protecteurs respecter. Nos dirigeants gratifier.
D’abord, d’abord, y a l’frisé
Lui qu'est un sale melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu'il a perdu
Sa carte d'identité
Qui fait jouer ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qu'est complètement froid
Et qui s´prend pour un dieu
Qui traîne toutes les nuits
Avec de jolis flingues
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´usine qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces fous là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on tue
Et puis, y a l´autre
Une cagoule sur les cheveux
Qu´a jamais lu un livre
Qu´est méchant comme une hyène
Même qu´il donnerait une vierge
A un vieux con heureux
Qu'a engrossé Mounia
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit couteau
Avec sa p´tite kalach
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qu'a pas l´air du tout
Faut pas jouer les prophètes
Quand on n´est qu'un ripoux
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on tue
Et puis, il y a les autres
L'état qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la gueule du Hollande
Qui renaît de ses cendres
Et qui r´garde son troupeau
Marcher dans l'émotion
Et ça fait de grands hashtag
Et ça fait de grands hashtag
Et puis y a la le Valls
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´il parle
Vu qu´c´est lui qu'est si sage
Et qu´on n´écoute en larmes
C´que ses mains nous racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n'pense pas, Monsieur
On n´pense pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a l'Qatar
Qui brille comme un lingot
Et qu'ils aiment pareil
Que moi j´aime mon chat
Même qu´ils se disent souvent
Nous aurons des tuyaux
Avec du gaz dedans
Avec presque pas d'arabes
Qu'ils l'auront dans l'oignon
Qu'on aura tout l'pognon
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les Russes il disent comme ça
C'est trop pourri pour nous
Que nous sommes tout juste bons
A égorger les pauvres
Nous n'avons pas fait ça
Mais nous le faisons faire
Aux méchants fous d'Allah
Nous l'avons oublié
Et ils sentaient pas bon
Parfois nous nous disons
Le nouvel ordre mondial
C'est pour dans pas longtemps
Monsieur, alors c'est bien pour ça Monsieur, qu'il faut voter pour moiii...
Que d'encre, virtuelle ou pas, coule ou envahit les ondes, saint Facebook, paire de yeux, pensez pour eux, pauvres moutons, pour lubrifier la sacro-sainte liberté d'expression qu'on ne sait plus où elle commence ni où elle doit s'arrêter, maintenant et à l'heure des statuts, @robase.
Il faut oraison garder, point trop de questions poser, nos protecteurs respecter. Nos dirigeants gratifier.
D’abord, d’abord, y a l’frisé
Lui qu'est un sale melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu'il a perdu
Sa carte d'identité
Qui fait jouer ses dix doigts
Mais lui qui n´en peut plus
Lui qu'est complètement froid
Et qui s´prend pour un dieu
Qui traîne toutes les nuits
Avec de jolis flingues
Mais qu´on retrouve matin
Dans l´usine qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l´œil qui divague
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces fous là
On ne pense pas, Monsieur
On ne pense pas, on tue
Et puis, y a l´autre
Une cagoule sur les cheveux
Qu´a jamais lu un livre
Qu´est méchant comme une hyène
Même qu´il donnerait une vierge
A un vieux con heureux
Qu'a engrossé Mounia
Une fille de la ville
Enfin d´une autre ville
Et que c´est pas fini
Qui fait ses p´tites affaires
Avec son p´tit couteau
Avec sa p´tite kalach
Avec sa p´tite auto
Qu´aimerait bien avoir l´air
Mais qu'a pas l´air du tout
Faut pas jouer les prophètes
Quand on n´est qu'un ripoux
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n´vit pas, Monsieur
On n´vit pas, on tue
Et puis, il y a les autres
L'état qui ne dit rien
Ou bien n´importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d´apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la gueule du Hollande
Qui renaît de ses cendres
Et qui r´garde son troupeau
Marcher dans l'émotion
Et ça fait de grands hashtag
Et ça fait de grands hashtag
Et puis y a la le Valls
Qu´en finit pas d´vibrer
Et qu´on attend qu´il parle
Vu qu´c´est lui qu'est si sage
Et qu´on n´écoute en larmes
C´que ses mains nous racontent
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n'pense pas, Monsieur
On n´pense pas, on compte
Et puis et puis
Et puis il y a l'Qatar
Qui brille comme un lingot
Et qu'ils aiment pareil
Que moi j´aime mon chat
Même qu´ils se disent souvent
Nous aurons des tuyaux
Avec du gaz dedans
Avec presque pas d'arabes
Qu'ils l'auront dans l'oignon
Qu'on aura tout l'pognon
Et que si c´est pas sûr
C´est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les Russes il disent comme ça
C'est trop pourri pour nous
Que nous sommes tout juste bons
A égorger les pauvres
Nous n'avons pas fait ça
Mais nous le faisons faire
Aux méchants fous d'Allah
Nous l'avons oublié
Et ils sentaient pas bon
Parfois nous nous disons
Le nouvel ordre mondial
C'est pour dans pas longtemps
Monsieur, alors c'est bien pour ça Monsieur, qu'il faut voter pour moiii...
Super ! Hubert, vous n'êtes pas Charlie mais vous êtes pas une brelle.
(fallait que je trouve un truc qui fasse penser direct au grand Jacques, vous excuserez le minable calembour...).
(fallait que je trouve un truc qui fasse penser direct au grand Jacques, vous excuserez le minable calembour...).
Ouaou Hubert! Mais elle est où Frida? Sans elle on n'y arrivera pas.
Comme c'est vrai Sylvie, Frida elle manque cruellement là, ah Marc, je pense être plus proche d'une brelle que de Brel malheureusement !
Hubert vous m'avez régalé
Une de mes préférées ! Bravo Hubert !
Hubert Canonici a écrit:Comme c'est vrai Sylvie, Frida elle manque cruellement là, ah Marc, je pense être plus proche d'une brelle que de Brel malheureusement !
Non, le compliment est sincère, et laissons à d'autres le soin de minimiser une prise de parole, un acte de création. Ne vous dénigrez pas vous-même, Hubert, parce que les contempteurs attendent au coin de la rue, et il faut toujours leur montrer qui on est.
Donc pour moi c'est un excellent détournement de Brel que vous faites. Et les pisses-vinaigre, les performers qui savent tout jusqu'à en être suicidaires, les faux dandys qui tiennent salon sur facebook et qui ont des avis, je les conchie en levant bien haut ma tasse de café.
Je suis Vous.
waouh. Chapeau... A tous les deux. Contente d'être ici...
Vraiment content que mon détournement de la superbe chanson de Brel "Ces gens-là" vous ait plu. Marc, touché par votre réponse.
Il y a un peu de moi dans chacun de vous, et un peu de vous tous en moi...
Il y a un peu de moi dans chacun de vous, et un peu de vous tous en moi...
Ça suinte, des vernis en lignes vrillées - lustrant en diable les autodafés d'opinions - autocensure en pluies raisonnables.
Vermoulures des cerveaux - même les plus solides ne résisteront pas à la télé, au quotidien, à l'alcool, à l'auto, au web...
Millième fil perdu, en une année, et vous voudriez avoir foi en nœuds ?
Vergeture de l'idée, une peau plus élastique que la norme, palper et aspirer le téton plus loin encore, les fesses se malaxent en tsunamis contrôlés .
Bander comme un miracle, un rendez-vous inattendu - épuisé de tourner de fermes en fermes, du canard confit aux poulets fermiers, le cochon de lait caramélisé, les cirques de vitamines, les fibres protéinées, les rires gras qui laissent froid, perplexe...
Ces étrangers à cacher dans les cryptes - ces mouches d'hiver. Entendre vrombir dans les salons où l'on sait, vous savez, lavez vous le cul au vermouth, avec votre savoir, et plantez y des oignons nouveaux.
Qu'il me reste le luxe véritable, la solitude...
Vermoulures des cerveaux - même les plus solides ne résisteront pas à la télé, au quotidien, à l'alcool, à l'auto, au web...
Millième fil perdu, en une année, et vous voudriez avoir foi en nœuds ?
Vergeture de l'idée, une peau plus élastique que la norme, palper et aspirer le téton plus loin encore, les fesses se malaxent en tsunamis contrôlés .
Bander comme un miracle, un rendez-vous inattendu - épuisé de tourner de fermes en fermes, du canard confit aux poulets fermiers, le cochon de lait caramélisé, les cirques de vitamines, les fibres protéinées, les rires gras qui laissent froid, perplexe...
Ces étrangers à cacher dans les cryptes - ces mouches d'hiver. Entendre vrombir dans les salons où l'on sait, vous savez, lavez vous le cul au vermouth, avec votre savoir, et plantez y des oignons nouveaux.
Qu'il me reste le luxe véritable, la solitude...
Comme je roulais sous la pluie, et que passait une chanson fadasse à la radio, je pensais au grand Jacques, et je ne sais par quelle morbide association j'y mêlais DSK
Le sexe bien au chaud
Les yeux dans la bière
À l'hôtel Carlton une nuit d'printemps
Avec l'ami Dodo
Et avec l'ami Kojfer
On attendait les filles bite en avant
Dodo se prenait pour Capone
Et Kojfer pour un gros bourgeois
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi pour Casanova
Et quand vers minuit venaient les tapins
Qui sortaient des boîtes en titubant
On leur montrait notre bite et nos bonnes manières
En leur chantant
DSK c'est comme le cochon
Plus il devient vieux plus il devient dègue
DSK c'est comme le cochon
Plus il devient vieux plus il fourre son gland...
Le sexe bien au chaud
Les yeux dans la bière
A l'hôtel Sofitel de Manhattan
Avec l'ami Viagra
Et la bite à l'équerre
J'allais brûler mes 62 ans
Mes couilles étaient des montgolfières
Et ma bite dansait sous les draps
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi je bandais comme moi
Et quand vers midi passait la
groomière
Qui entrait dans la chambre en jupon
Je lui montrait ma bite et mes bonnes manières
En lui chantant
DSK c'est comme le cochon
Plus il devient vieux plus il devient dègue
DSK c'est comme le cochon
Plus il devient vieux plus il fourre son gland
Et c'est sur le coup de midi Monsieur le Commissaire
Que Nafissatou voulut m'polir le gland
Cette jeune groomière
me montra son derrière
En me chantant
DSK c'est comme le cochon
Plus il devient vieux plus il devient dègue
DSK c'est comme le cochon
Plus il devient vieux plus il fourre son gland...
Nul ne peut mettre le ver dans le fruit, le bon ver dans le cerveau, pas même un philosophe grecque, une résurgence de tempête, un conglomérat de végétaux - des pavés lustrés suintent les orgues voilés - je n'ai pas voté et j'en suis satisfait, c'est un moindre mal - il nous reste nos os, avant qu'ils ne s'effritent.
C'est terminé, les dernières salves masquent l'inéluctable déclin - celui qui cultive ses tomates et ramasse ses œufs, celui la même sera également empalé.
Les astres blanchis effleurent le listincu et j'allume un cigare.
Des rires s'envolent et disparaissent à jamais.
C'est terminé, les dernières salves masquent l'inéluctable déclin - celui qui cultive ses tomates et ramasse ses œufs, celui la même sera également empalé.
Les astres blanchis effleurent le listincu et j'allume un cigare.
Des rires s'envolent et disparaissent à jamais.
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