Le livre de Marcu Biancarelli fait pas mal parler de lui, en Corse et sur le continent, et le pire qu'on puisse lui souhaiter, c'est que ça continue et même que ça s'amplifie jusqu'à crever le plafond de verre des critiques parisiennes, pour l'instant encore assez silencieuses.
En attendant cette échéance, que nous espérons brève, nous ouvrons ici une tribune aux lecteurs d'Orphelins de Dieu qui, si l'on en juge par les commentaires sur la page Facebook de Praxis Negra et sur celle consacrée à l'oeuvre, ont le désir de partager leur enthousiasme, eventuellement leurs réserves, ou leurs questions. Où mieux que sur un forum ouvert par l'auteur, pourrions-nous débattre de son oeuvre ? Et où mieux que sur Praxis pourrait-il répondre aux questions des lecteurs et parler de son roman plus longuement que lors des interviews au temps de parole calibré ?
Cette tribune vous est donc ouverte : vos commentaires, vos critiques (courtoises, il va de soi), vos questions sont les bienvenus.
Dernière édition par Dominique Giudicelli le Mar 30 Sep - 1:29, édité 1 fois
Tribune libre sur Orphelins de Dieu
Dominique Giudicelli- Admin
- Messages : 397
Date d'inscription : 28/02/2014
Re: Tribune libre sur Orphelins de Dieu
Bonsoir Roland, et merci à Dominique d'avoir exprimé certains points que j'aurais pu aborder aussi.
En fait, la question de la violence m'a été posée en amont et j'ai tenté d'y répondre, en n'occultant pas que c'est une question importante de mes réflexions d'auteur, et quelque chose qu'on trouve sans trop de détours, il faut croire, dans la plupart de mes livres.
Pour ce qui est de la présence de ce thème chez un certain nombre d'auteurs corses, et notamment ceux que vous citez, je pense qu'on est plus dans une réflexion liée à la violence contemporaine qu'à quelque chose de plus ancré dans l'Histoire. Tant chez Ferrari que chez Predali (mais Marie Ferranti a aussi évoqué cette problématique dans La Fuite Aux Agriates, par exemple) c'est bien de la Corse des trente dernières années (ou quarante) dont il est souvent question. Donc pour faire très court, je dirais que ces auteurs s'inspirent de leur expérience, leur environnement naturel, leur vécu pour faire acte de littérature.
C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'intéresse. Je dirais sobrement que cette littérature intervient à un moment de l'Histoire où des créateurs ont des choses à exprimer, non pas pour légitimer leur vécu, ou les événements auxquels ils ont assisté, mais plutôt pour interroger cette période qui semble-t-il nous a marqués en Corse comme les Irlandais ont pu être marqués par les décennies de plomb se situant entre les années 60 et 90. C'est quelque chose qui me semble finalement assez naturel, et c'est peut-être aussi bénéfique que des voix s'expriment, dans leur diversité, et loin des préoccupations militantes, afin justement que la voix vive au delà des silences imposés d'une certaine époque.
J'ai personnellement tendance à imaginer que cette littérature est post-nationaliste, mais ça n'est pas tout à fait vrai dans la mesure où le nationalisme n'est pas tout à fait mort et qu'il continue de nourrir l'inspiration d'un certain nombre d'artistes ou de créateurs en Corse. Disons que pour ce qui concerne au moins les auteurs dont vous parlez il me semble qu'une ligne de fracture réelle existe entre leurs œuvres, plus littéraires que politiques, et les engagements que l'on a longtemps nourris dans la création corse. Désolé de m'en référer encore à l'Irlande, mais j'ai l'impression - très personnelle - que cette "tendance" (je me méfie de ce mot, donc je le mets entre guillemets) fait un peu penser à ce qui s'est passé là-bas après le premier celtic revival du début du XXème siècle, avec l’émergence d'auteurs comme Joyce ou O'Flaherty, pas trop catholiques ni trop patriotes non plus, et même après les décennies d'affrontement en Irlande du Nord avec les "prises de paroles", par exemple, d'un écrivain un peu iconoclaste comme McLiam Wilson (que j'adore).
Donc, la violence, pour moi, ça n'est pas le fait principal des œuvres qui nous intéressent, le fait principal c'est peut-être : à quel moment ces œuvres existent-elles ? Et quand je dis œuvres, je veux dire textes, bien-sûr, car je crois que le fait majeur c'est ça : l'existence d'auteurs obsédés par le texte, sa dimension, son esthétique, son sens, etc. Et je crois aussi que ces auteurs (auxquels nous pourrions associer un paquet de noms, mais chacun placera ici ceux qui l'intéressent en premier lieu) n'hésitent pas à confronter leur culture, leur histoire, le passé et le présent, les fêlures individuelles ou collectives à ce que justement un texte se doit d'exprimer et de porter.
Ces démarches-là me passionnent, et il faudrait plus que cette simple réponse pour aborder la problématique. Par exemple, qu'est-ce qui fait que des auteurs comme Pierre-Joseph Ferrali écrivent aujourd'hui en langue corse des livres dont le cadre se situe loin en Amérique ? Qu'est-ce qui fait que Sylvana Périgot nous offre une sorte de thriller "inlocalisable", une pépite inclassable où la violence et le désespoir d'une vie, d'un monde, s'exprime tant dans le paysage que dans les liens impossibles entre les êtres ? Ces histoires de non-lieux, de distorsion de l'espace et du temps, me paraissent fondamentales (songeons, puisque nous les avons cités au Borgu Serenu de Predali, ou à ces non-actes dans des non-temps qu'évoque Ferrari dans le Sermon Sur la Chute de Rome). Je vois là des choses encore plus intéressantes peut-être que ce que peuvent offrir des thèmes plus voyants.
Dernière édition par Marco B le Lun 27 Oct - 13:47, édité 2 fois
En fait, la question de la violence m'a été posée en amont et j'ai tenté d'y répondre, en n'occultant pas que c'est une question importante de mes réflexions d'auteur, et quelque chose qu'on trouve sans trop de détours, il faut croire, dans la plupart de mes livres.
Pour ce qui est de la présence de ce thème chez un certain nombre d'auteurs corses, et notamment ceux que vous citez, je pense qu'on est plus dans une réflexion liée à la violence contemporaine qu'à quelque chose de plus ancré dans l'Histoire. Tant chez Ferrari que chez Predali (mais Marie Ferranti a aussi évoqué cette problématique dans La Fuite Aux Agriates, par exemple) c'est bien de la Corse des trente dernières années (ou quarante) dont il est souvent question. Donc pour faire très court, je dirais que ces auteurs s'inspirent de leur expérience, leur environnement naturel, leur vécu pour faire acte de littérature.
C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'intéresse. Je dirais sobrement que cette littérature intervient à un moment de l'Histoire où des créateurs ont des choses à exprimer, non pas pour légitimer leur vécu, ou les événements auxquels ils ont assisté, mais plutôt pour interroger cette période qui semble-t-il nous a marqués en Corse comme les Irlandais ont pu être marqués par les décennies de plomb se situant entre les années 60 et 90. C'est quelque chose qui me semble finalement assez naturel, et c'est peut-être aussi bénéfique que des voix s'expriment, dans leur diversité, et loin des préoccupations militantes, afin justement que la voix vive au delà des silences imposés d'une certaine époque.
J'ai personnellement tendance à imaginer que cette littérature est post-nationaliste, mais ça n'est pas tout à fait vrai dans la mesure où le nationalisme n'est pas tout à fait mort et qu'il continue de nourrir l'inspiration d'un certain nombre d'artistes ou de créateurs en Corse. Disons que pour ce qui concerne au moins les auteurs dont vous parlez il me semble qu'une ligne de fracture réelle existe entre leurs œuvres, plus littéraires que politiques, et les engagements que l'on a longtemps nourris dans la création corse. Désolé de m'en référer encore à l'Irlande, mais j'ai l'impression - très personnelle - que cette "tendance" (je me méfie de ce mot, donc je le mets entre guillemets) fait un peu penser à ce qui s'est passé là-bas après le premier celtic revival du début du XXème siècle, avec l’émergence d'auteurs comme Joyce ou O'Flaherty, pas trop catholiques ni trop patriotes non plus, et même après les décennies d'affrontement en Irlande du Nord avec les "prises de paroles", par exemple, d'un écrivain un peu iconoclaste comme McLiam Wilson (que j'adore).
Donc, la violence, pour moi, ça n'est pas le fait principal des œuvres qui nous intéressent, le fait principal c'est peut-être : à quel moment ces œuvres existent-elles ? Et quand je dis œuvres, je veux dire textes, bien-sûr, car je crois que le fait majeur c'est ça : l'existence d'auteurs obsédés par le texte, sa dimension, son esthétique, son sens, etc. Et je crois aussi que ces auteurs (auxquels nous pourrions associer un paquet de noms, mais chacun placera ici ceux qui l'intéressent en premier lieu) n'hésitent pas à confronter leur culture, leur histoire, le passé et le présent, les fêlures individuelles ou collectives à ce que justement un texte se doit d'exprimer et de porter.
Ces démarches-là me passionnent, et il faudrait plus que cette simple réponse pour aborder la problématique. Par exemple, qu'est-ce qui fait que des auteurs comme Pierre-Joseph Ferrali écrivent aujourd'hui en langue corse des livres dont le cadre se situe loin en Amérique ? Qu'est-ce qui fait que Sylvana Périgot nous offre une sorte de thriller "inlocalisable", une pépite inclassable où la violence et le désespoir d'une vie, d'un monde, s'exprime tant dans le paysage que dans les liens impossibles entre les êtres ? Ces histoires de non-lieux, de distorsion de l'espace et du temps, me paraissent fondamentales (songeons, puisque nous les avons cités au Borgu Serenu de Predali, ou à ces non-actes dans des non-temps qu'évoque Ferrari dans le Sermon Sur la Chute de Rome). Je vois là des choses encore plus intéressantes peut-être que ce que peuvent offrir des thèmes plus voyants.
Dernière édition par Marco B le Lun 27 Oct - 13:47, édité 2 fois
Pour ce qui est de votre parallèle entre le Midi et la Corse, Roland, je vous entends bien. Et avec une certaine mélancolie pour être sincère.
C'est plus dans Murtoriu que dans mon dernier livre que j'ai abordé ces questions. Mais elles restent pour moi - aujourd'hui - d'ordre essentiellement littéraire. Je suis peut-être tordu, mais ce qui m'intéresse c'est ce qui se joue à l'instant du passage. Pour les sociétés et pour les êtres. Enfin, à mon sens le plus important ça n'est pas la portée politique de mes livres. Non pas que je sois dépourvu de conscience politique - j'en ai même plus qu'il ne m'en faudrait - mais je n'ai simplement pas la folie de vouloir faire de la politique, ni de croire qu'on puisse consciemment changer le monde, si on change le monde, la plupart du temps c'est qu'on ne l'a pas fait exprès. Et puis je suis trop mélancolique, comme je vous l'ai dit, pour faire autre chose qu'écrire un bouquin de temps en temps. La vérité des livres me parle plus que les proclamations et les professions de foi des êtres vivants. Enfin, ce que je veux dire, confusément, c'est que j'ai tout à fait conscience qu'on ne peut plus rien faire pour changer ce qui s'est déjà produit, mais l'on peut encore en éprouver quelque chose, des émotions, des remords, une esthétique, de la jubilation, enfin, on peut à vrai dire en éprouver un millier de choses. Et c'est cela qui fait qu'on n'en a encore quelque chose à dire. Murtoriu c'était donc un livre sur la rupture des mondes, mais je ne crois pas qu'en écrivant que des mondes meurent aussi, on puisse empêcher leur fin inéluctable. Bon, je ne sais pas vraiment pourquoi je parle là de politique. En fait quand je dis que je crois à la vérité des livres, c'est que je crois à la vérité de la littérature, de la création. J'ai la naïveté de croire que l'on ne ment pas, lorsque l'on écrit un roman. Alors qu'on ment tout le temps en politique, et c'est le jeu, car sinon ça n'est plus de la politique, et l'on ment avec une mauvaise foi qui devrait paraître pitoyable à quiconque ouvrirait les yeux. Je ne connais pas de livres qui soient de mauvaise foi, je connais des mauvais livres, des livres sans aucuns intérêt, je connais des livres où les auteurs se trompent, mais quand on cherche à raconter une histoire, je pense qu'on est sincère. Raconter, on sait que c'est aussi une forme de mensonge, mais ce mensonge-là est annoncé, par le mot fiction, ou le mot roman, et en toute honnêteté on voudrait que le lecteur sache que l'on est en train de mentir, qu'il partage cet instant où l'on joue à croire que c'est vrai. Cette sincérité là, cette vérité qui émerge par le consentement du lecteur, il n'y a en fait rien de plus vrai et de plus authentiquement loyal.
C'est plus dans Murtoriu que dans mon dernier livre que j'ai abordé ces questions. Mais elles restent pour moi - aujourd'hui - d'ordre essentiellement littéraire. Je suis peut-être tordu, mais ce qui m'intéresse c'est ce qui se joue à l'instant du passage. Pour les sociétés et pour les êtres. Enfin, à mon sens le plus important ça n'est pas la portée politique de mes livres. Non pas que je sois dépourvu de conscience politique - j'en ai même plus qu'il ne m'en faudrait - mais je n'ai simplement pas la folie de vouloir faire de la politique, ni de croire qu'on puisse consciemment changer le monde, si on change le monde, la plupart du temps c'est qu'on ne l'a pas fait exprès. Et puis je suis trop mélancolique, comme je vous l'ai dit, pour faire autre chose qu'écrire un bouquin de temps en temps. La vérité des livres me parle plus que les proclamations et les professions de foi des êtres vivants. Enfin, ce que je veux dire, confusément, c'est que j'ai tout à fait conscience qu'on ne peut plus rien faire pour changer ce qui s'est déjà produit, mais l'on peut encore en éprouver quelque chose, des émotions, des remords, une esthétique, de la jubilation, enfin, on peut à vrai dire en éprouver un millier de choses. Et c'est cela qui fait qu'on n'en a encore quelque chose à dire. Murtoriu c'était donc un livre sur la rupture des mondes, mais je ne crois pas qu'en écrivant que des mondes meurent aussi, on puisse empêcher leur fin inéluctable. Bon, je ne sais pas vraiment pourquoi je parle là de politique. En fait quand je dis que je crois à la vérité des livres, c'est que je crois à la vérité de la littérature, de la création. J'ai la naïveté de croire que l'on ne ment pas, lorsque l'on écrit un roman. Alors qu'on ment tout le temps en politique, et c'est le jeu, car sinon ça n'est plus de la politique, et l'on ment avec une mauvaise foi qui devrait paraître pitoyable à quiconque ouvrirait les yeux. Je ne connais pas de livres qui soient de mauvaise foi, je connais des mauvais livres, des livres sans aucuns intérêt, je connais des livres où les auteurs se trompent, mais quand on cherche à raconter une histoire, je pense qu'on est sincère. Raconter, on sait que c'est aussi une forme de mensonge, mais ce mensonge-là est annoncé, par le mot fiction, ou le mot roman, et en toute honnêteté on voudrait que le lecteur sache que l'on est en train de mentir, qu'il partage cet instant où l'on joue à croire que c'est vrai. Cette sincérité là, cette vérité qui émerge par le consentement du lecteur, il n'y a en fait rien de plus vrai et de plus authentiquement loyal.
[quote="Ph.Antonetti"]Bonjour à tous, je suis nouveau sur ce forum mais certains d'entre vous me connaissent.
Je dois avouer qu'au début, j'ai eu du mal avec ce roman ...
En écho à le difficulté qu'a eue Ph. Antonetti ainsi qu'une autre personne au moins avec le début du roman, et puisque le pari - formidable - de ce forum est celui de la sincérité, je dirai - bien qu'il m'en coûte, du fait de la très grande admiration que j'ai pour MB - que j'ai eu très peur à la lecture des premières pages, peur d'être déçu, de ne pas retrouver l'écriture de l'auteur de Murtoriu, roman qui m'a transporté, mis dans un état (second) qu'un lecteur vit de temps en temps et qu'il essaie ensuite de retrouver en misant de livre en livre tel un addict tente de replonger dans l'état qui fut le sien en absorbant des substances modifiant sa conscience.
Bon, j'exagère peut-être un tout petit peu, là, avec cette comparaison.
En réalité, c'est sur les deux premières pages que j'ai eu cette impression, fondée sur de tout petits détails d'écriture : un mot, une tournure, qui brisaient la - comment dire? - la rythmique, la musicalité, la fluidité (comme l'on dirait d'un cours d'eau) de ma lecture (il faut dire que je lis en "oralisant dans ma tête"). C'était comme si ces quelques passages étaient des écueils brisant la fluidité de l'onde, laquelle se reformait aussitôt après les avoir franchis. (Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre mais Dieu qu'il est difficile d'écrire ne fût-ce qu'un petit message sur un forum! Gloire aux écrivain et aux poètes!)
Et puis passée la page 13, le cours (de ma lecture) est redevenu fluide, limpide, captivant. Ouf! J'étais sauvé!
D'autre part, petit détail peut-être (peut-être?) : les images des couvertures. Aussi bien celle de Murtoriu que celle d'Orphelins de Dieu sont à mes yeux magnifiques. Qui les a choisies : Marc Biancarelli ou quelqu'un d'autre?
Je dois avouer qu'au début, j'ai eu du mal avec ce roman ...
En écho à le difficulté qu'a eue Ph. Antonetti ainsi qu'une autre personne au moins avec le début du roman, et puisque le pari - formidable - de ce forum est celui de la sincérité, je dirai - bien qu'il m'en coûte, du fait de la très grande admiration que j'ai pour MB - que j'ai eu très peur à la lecture des premières pages, peur d'être déçu, de ne pas retrouver l'écriture de l'auteur de Murtoriu, roman qui m'a transporté, mis dans un état (second) qu'un lecteur vit de temps en temps et qu'il essaie ensuite de retrouver en misant de livre en livre tel un addict tente de replonger dans l'état qui fut le sien en absorbant des substances modifiant sa conscience.
Bon, j'exagère peut-être un tout petit peu, là, avec cette comparaison.
En réalité, c'est sur les deux premières pages que j'ai eu cette impression, fondée sur de tout petits détails d'écriture : un mot, une tournure, qui brisaient la - comment dire? - la rythmique, la musicalité, la fluidité (comme l'on dirait d'un cours d'eau) de ma lecture (il faut dire que je lis en "oralisant dans ma tête"). C'était comme si ces quelques passages étaient des écueils brisant la fluidité de l'onde, laquelle se reformait aussitôt après les avoir franchis. (Je ne sais pas si j'arrive à me faire comprendre mais Dieu qu'il est difficile d'écrire ne fût-ce qu'un petit message sur un forum! Gloire aux écrivain et aux poètes!)
Et puis passée la page 13, le cours (de ma lecture) est redevenu fluide, limpide, captivant. Ouf! J'étais sauvé!
D'autre part, petit détail peut-être (peut-être?) : les images des couvertures. Aussi bien celle de Murtoriu que celle d'Orphelins de Dieu sont à mes yeux magnifiques. Qui les a choisies : Marc Biancarelli ou quelqu'un d'autre?
Les couvertures sont des éditeurs. Pour Murtoriu j'avais le choix entre plusieurs, et j'avais aimé celle avec le chien et le vieil homme. Beaucoup m'ont dit "il ne fait pas corse". Ben justement, c'est pour ça que c'était ma couverture préférée.
Pour la couverture d'Orphelins de Dieu, par contre, j'ai eu le choix entre la couverture du squelette et la couverture du squelette, et on m'a dit de pas réfléchir. On a eu raison, c'était la bonne d'entrée !
Pour la couverture d'Orphelins de Dieu, par contre, j'ai eu le choix entre la couverture du squelette et la couverture du squelette, et on m'a dit de pas réfléchir. On a eu raison, c'était la bonne d'entrée !
Je voulais commander Extrême Méridien sur la Fnac pour envoyer à mon frère à Brest. Il n'est que téléchargeable, le livre papier est indisponible à la vente. La date de parution de l'ouvrage téléchargeable est septembre 2013.
On ne peut vraiment plus acheter le livre papier?
On ne peut vraiment plus acheter le livre papier?
Je ne sais pas Sylvie, il faut voir chez mon ancien éditeur et sans doute le commander. Il me semblait pourtant avoir vu le livre dans une librairie à Porto Vecchio.
Je verrai de mon côté combien il m'en reste, et si jamais je vous en ferai parvenir un.
Je verrai de mon côté combien il m'en reste, et si jamais je vous en ferai parvenir un.
Il est disponible auprès d'Albiana. Tout va bien.
Bonjour à tous, un mot pour vous signaler que ma chronique radio du roman sera diffusée sur Alta Frequenza ce soir à 21h, et disponible en podcast sur le site de la radio dès demain.
J'espère aussi vivement recevoir Marco un de ces jours dans In Prima : tout type de pression extérieure (corruption, harcèlement, chantage affectif...) contribuant à le décider à descendre à Ajaccio sera appréciée à sa juste valeur !
J'espère aussi vivement recevoir Marco un de ces jours dans In Prima : tout type de pression extérieure (corruption, harcèlement, chantage affectif...) contribuant à le décider à descendre à Ajaccio sera appréciée à sa juste valeur !
Avec ta permission Anouk, nous mettrons ta chronique en ligne ici.
Quant aux pressions sur Marco, je doute qu'elles soient fructueuses ! L'homme est incorruptible ! Mais il a une faiblesse (ai-je cru remarquer), il apprécie l'intelligence. Tu ne manques donc pas d'atouts...
Quant aux pressions sur Marco, je doute qu'elles soient fructueuses ! L'homme est incorruptible ! Mais il a une faiblesse (ai-je cru remarquer), il apprécie l'intelligence. Tu ne manques donc pas d'atouts...