Le livre événement en Corse en 2013 ?
On en parle ici quand vous voulez.
Le Moindre Geste / U Minimu Gestu (S. Cesari)
Marco B- Admin
- Messages : 422
Date d'inscription : 30/01/2013
Stefanu Cesari = Escroc !
Personne n'ose torpiller ce recueil... Et pourtant, écrit dans un Corsico incompréhensible à la plus vieille brebis d'un troupeau Niolin, ces poésies accompagnées d'une iconographie morbide symbolisent ce qui se fait de plus inutile en Corse aujourd'hui.
Et justement, ces poésies sont inutiles. Quelle merveille que cette absence d'utilité, quelle liberté offerte au lecteur, quelle jouissance que ces coups feutrés et puissant assenés au foie de cette société utilitariste et consumériste.
« Le moindre geste » est une invitation à l'essentiel, à l'évidence de ce qu'est la vie, de ce qui fait d'elle une chose simple que l'on croit compliquée.
L'auteur est un escroc, il nous livre des textes à la manière de « Lost Hightway » de David Lynch, chaque lecteur construisant « sa » poésie sur les bases d'une structure ouverte. Télescopage de l’explicite et de l'implicite ; elles vous laissent parfois dans le doute, parfois dans la certitude, chaque lecture mettant en défaut les précédentes, créant ainsi un livre sans fin où les poésies (sortes de minis nouvelles parfois), se créaient et se recréaient ad libitum. Belle escroquerie vous en conviendrez.
Comble de la prétention artistique, ces poèmes ne sont même pas pédants, l'auteur semblant se moquer des effets de styles et autres enrobages, il se contente du geste minimum, celui qui touche, celui qui caresse ou celui qui griffe. Cet homme est un chat...
Stefanu Cesari est donc, je me répète, un escroc, il nous fait croire qu'écrire de telles poésies est facile, et ça, je ne peux le lui pardonner ! Lisez-donc et maudissez cet homme, générateur de rêve et de frustration, rêve de devenir poète, frustration d'en être incapable.
Et justement, ces poésies sont inutiles. Quelle merveille que cette absence d'utilité, quelle liberté offerte au lecteur, quelle jouissance que ces coups feutrés et puissant assenés au foie de cette société utilitariste et consumériste.
« Le moindre geste » est une invitation à l'essentiel, à l'évidence de ce qu'est la vie, de ce qui fait d'elle une chose simple que l'on croit compliquée.
L'auteur est un escroc, il nous livre des textes à la manière de « Lost Hightway » de David Lynch, chaque lecteur construisant « sa » poésie sur les bases d'une structure ouverte. Télescopage de l’explicite et de l'implicite ; elles vous laissent parfois dans le doute, parfois dans la certitude, chaque lecture mettant en défaut les précédentes, créant ainsi un livre sans fin où les poésies (sortes de minis nouvelles parfois), se créaient et se recréaient ad libitum. Belle escroquerie vous en conviendrez.
Comble de la prétention artistique, ces poèmes ne sont même pas pédants, l'auteur semblant se moquer des effets de styles et autres enrobages, il se contente du geste minimum, celui qui touche, celui qui caresse ou celui qui griffe. Cet homme est un chat...
Stefanu Cesari est donc, je me répète, un escroc, il nous fait croire qu'écrire de telles poésies est facile, et ça, je ne peux le lui pardonner ! Lisez-donc et maudissez cet homme, générateur de rêve et de frustration, rêve de devenir poète, frustration d'en être incapable.
Karlito, vous maniez l'antiphrase à merveille. J'ai lu récemment la critique de Cecile Trojani sur le site de musa nostra. Elle disait la même chose que vous, mais tout autrement. Je ne cesserai jamais de m'émerveiller de l'infini variété de l'écriture.
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